Opération « Mbata Ya bakolo » : les navigants du Congo savourent les bienfaits de cette action de la police

Près de cinq mois après le lancement de l’opération « Mbata ya Bakolo » qui consistent à expulser du territoire congolais les étrangers en situation irrégulière et à lutter contre la criminalité qui menaçait la population de Brazzaville, les navigants ont exprimé leur approbation. « Nous venons vous féliciter pour l’opération Mbata ya Bakolo qui nous a permis la stabilité, la tranquillité et la paix dans notre secteur d’activité grâce à l’arrêt de l’immigration clandestine. Beaucoup de cas de criminalité, de vols, de banditisme, des bagarres et autres actes qui n’honoraient pas notre profession ont disparu. L’ensemble des navigants du Congo vous encouragent pour vos multiples efforts accomplis et vous souhaitent un plein succès dans la continuité de cette opération », a laissé entendre le secrétaire général de la Sefepnac, Henri Ngondzo.

Appuyant le secrétaire général, le coordonnateur de la Fesyptc a confirmé que cette opération a permis d’assainissement le secteur des transports fluvial et maritime de certains comportements déviants. Carel Cyrille Dzoundou a également rappelé que leur fédération syndicale est affiliée à la Confédération syndicale des travailleurs du Congo. Elle regroupe aussi d’autres sections telles que le transport routier, aérien et ferroviaire. « Aujourd’hui, c’est le secteur de la navigation qui est mis en exergue parce que les navigants ont beaucoup de problèmes », a-t-il indiqué.

Se félicitant de cette marque de reconnaissance des navigants, le général Jean-François a rappelant le contexte dans lequel cette opération avait été lancée le 4 avril dernier à Brazzaville. Selon lui, « Mbata y a Bakolo » est, d’abord, une initiative du gouvernement que la police est en train d’accomplir. Il s’agit d’un acte, d’un devoir consistant à réprimer tous les actes de banditisme, à maintenir, rétablir l’ordre et la paix dans le pays. « Je crois savoir qu’aujourd’hui, le taux de la criminalité a considérablement baissé dans notre pays. Des efforts continuent d’être faits. Quand vous allez aujourd’hui dans certains quartiers les plus excentrés de Brazzaville tels que Jacques Opangault où les kulunas avaient érigé un quartier « Lunda », la quiétude est revenue », a rappelé le directeur général de la police.

Il a, par ailleurs, reconnu que les actions tendant à féliciter la police n’étaient pas souvent courantes d’autant plus les missions de cette composante de la force publique ne sont pas parfois comprises par la population. « Lorsque vous posez de tels actes, c’est pour moi un grand motif de satisfaction puisque cela va encore nous motiver d’avantage pour mieux faire. Pour le reste, nous devons travailler pour faire en sorte que l’on puisse assainir les villes de Brazzaville, Pointe-Noire et Dolisie. Ce que nous avons fait entre dans le cadre du processus de l’assainissement de notre pays en général et de Brazzaville en particulier », a conclu Jean-François Ndenguet.