Parlement : le Sénat entérine la loi instituant la commission climat du bassin du Congo

Lundi 20 Juillet 2020 - 15:47

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Réunie  en plénière le 17 juillet à Brazzaville, la chambre haute du parlement a adopté deux projets de  loi au nombre desquels celui instituant la Commission climat du bassin du Congo.

Signé le 29 avril 2018 à Brazzaville, ce dernier protocole traduit dans les faits la décision de la 28e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine du 31 janvier 2017, qui entérinait la création de trois commissions de lutte contre les changements climatiques adoptées à Marrakech au Maroc le 16 novembre 2016, parmi lesquelles la Commission climat du bassin du Congo.

Ladite commission a pour buts de coordonner et orienter les initiatives prioritaires dans la zone du bassin du Congo en matière de lutte contre les changements climatiques et de développement durable; promouvoir les politiques et adopter les mesures requises pour consolider les engagements de l’Afrique à lutter contre les effets du changement climatique dans la sous-région du bassin du Congo.

Tous les Etats du bassin hydrographique étendu du Congo et des bassins voisins de l’Atlantique à l’Océan indien associé au Maroc sont membres de cette commission. Elle a également pour objet d’accélérer la mise en œuvre de la transition climatique et de la transformation économique du bassin du Congo pour son développement durable.

Outre cette loi, le Sénat a aussi entériné la loi autorisant la ratification de l’amendement de Kigali au protocole de Montréal relatif aux substances qui appauvrissent la couche d’Ozone.

Les Etats parties ont approuvé cet amendement pour réduire progressivement la production et la consommation des hydrofluorocarbures, produits utilisés pour remplacer les substances qui appauvrissent la couche d’Ozone, à savoir  les hydro chlorofluorocarbones.

Le Congo qui a adopté les quatre précédents amendements devrait en faire autant pour celui de Kigali, afin d’être éligible au financement du fonds multilatéral et d’aboutir à l’application du protocole de Montréal.

 

 

 

 

Jean Jacques Koubemba

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