Parlement panafricain : la première session ordinaire sous le signe de la lutte contre la corruption

Lundi 29 Octobre 2018 - 18:15

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Débutées le 22 octobre à Kigali, au Rwanda, les assises de la cinquième législature de l'Assemblée consultative de l'Union africaine s'achèvent le 4 novembre.

La délégation congolaise en terre rwandaise a été conduite par le président du Sénat, Pierre Ngolo, qui a félicité le président du parlement panafricain, le Camerounais Roger Nkodo Dang, pour l’initiative d'organiser cette session focalisée sur les antivaleurs.

Pierre Ngolo a également profité de cette occasion pour exprimer la totale satisfaction du Sénat congolais suite à l'élection de la  nouvelle secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo, et lui traduire tout son soutien.

 « Le Sénat congolais présente à Mme Louise Mushikiwabo ses vives félicitations avec l’espoir qu’elle saura mettre tous ses talents de diplomate et de femme de grande culture à la revivification de l’OIF tout comme de l’Assemblée parlementaire de la francophonie », a déclaré Pierre Ngolo. 

« La décision prise par le bureau du parlement panafricain de tenir sa session consacrée à la lutte contre la corruption, ici à Kigali, est une décision de raison pour autant que Kigali constitue, à juste titre, l’illustration de la lutte véritable contre la corruption et toutes formes de déviances », a-t-il indiqué.

Les parlementaires panafricains doivent s'inspirer de l’exemple rwandais et de leur énergie en vue d’une action porteuse pour le développement du continent, a laissé entendre le président du Sénat congolais.

« Sous votre mandature, en cours, les leaders du continent se sont réunis ici à Kigali et en ce même lieu pour signer l’Accord-cadre portant création de la Zone de libre échange continentale et ses protocoles afférents », a poursuivi Pierre Ngolo soulignant que les parlementaires panafricains sont conscients des nobles objectifs que vise ce traité pour l’organisation continentale, dans la perspective d’une Afrique structurée, intégrée, prospère, forte et unie, parlant d’une seule voix avec le reste du monde.

Enfin, il a  conclu que  les réformes envisagées lors de cette rencontre touchent véritablement l’institution de sorte à en faire un organe législatif puissant, instrument efficace du rapprochement entre les peuples d’Afrique, totalement impliqués dans le développement d’une région naturellement riche mais qui ne  tire pas encore profit de ses potentialités.

 

 

 

 

Jean Jacques Koubemba

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