Pétrole : des centaines de blocs et de superficies à explorer en Afrique

Mercredi 4 Décembre 2019 - 14:00

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La Chambre africaine de l’énergie juge indispensable de mettre en œuvre les réformes fiscales pour attirer des capitaux et la technologie dans l’exploration.   

Le potentiel pétrolier reste sous-exploité dans le continent africain. Pour cause, le secteur n’est toujours pas suffisamment attractif pour les majors. La question revient en force avec les dernières perspectives énergétiques. Africa energy outlook 2020 parle de centaines de blocs et de superficies disponibles pour les investisseurs dans la région, du Sénégal au Nigeria en passant par la Somalie. Par ailleurs, l’organisation prédit une concurrence féroce pour attirer les capitaux d’un groupe diversifié d’explorateurs venus d’Amérique du Nord, d’Europe, de Russie, de Chine, d’Inde, d’Asie du sud-est et du Moyen-Orient.   

Pour préparer le terrain, certains décideurs africains ont  révisé leur cadre juridique et fiscal pour promouvoir désormais l’exploration. La République démocratique du Congo est à mettre dans le lot avec ses réformes dans le secteur des hydrocarbures. A ce stade, signalons que plusieurs recherches ont permis de nouvelles découvertes de calibre mondial en Afrique. L’année en cours se clôture avec la signature de pas moins de neuf contrats pour un pays comme le Gabon. C’est le fruit, apprend-on, de l’adoption du nouveau code des hydrocarbures. Mais cette affluence vers ce pays prouve à suffisance l’intérêt croissant des investisseurs. Il est question de continuer d'adapter la législation et le cadre juridique en place. Par contre, la Mauritanie est citée pour la plus grande découverte réalisée par Kosmos energy.       

Toutefois, l’Afrique continue de faire face à un mal redoutable : son instabilité. Il serait stratégiquement plus efficace que les pays africains voient le long terme. « La Chambre africaine de l’énergie appelle les gouvernements à trouver de meilleurs moyens de concilier leurs attentes en matière de gains fiscaux à court terme avec la nécessité d’attirer des investissements sur le long terme en exploration », lance cette organisation.

D’emblée, l’on présente 2020 comme une année de forage et le continent est la frontière la plus en vue au monde. « Il appartient aux gouvernements et aux législateurs africains de fournir le cadre approprié pour continuer à attirer ce type d'acteurs prêts à prendre des risques et à parier sur le potentiel de notre continent », estime la Chambre africaine de l'énergie.

Laurent Essolomwa

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