Pointe-Noire : la saison sèche, la bonne période pour le curage des rivières et caniveaux

Mercredi 21 Mai 2014 - 17:54

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Maintes fois, les intempéries ont compliqué les travaux sur les voiries urbaines et le curage des caniveaux et rivières dans la ville océane. La saison sèche qui s’annonce et durera jusqu’en septembre devrait être une aubaine à saisir pour effectuer lesdits travaux

Le souhait de nombreux Ponténégrins interrogés est que la saison sèche annoncée soit mise à profit, d’une part, pour faire avancer certains travaux de construction des voiries urbaines et, d’autre part, pour le curage, le désensablement et l’aménagement des lits des rivières et cours d’eau de la ville. Les pleurs et lamentations des populations pendant la saison des pluies, estiment-ils, sont dus en grande partie au manque de curage, assainissement et désenclavement des caniveaux et rivières qui traversent la ville de Pointe-Noire.

Les habitants de la ville océane pensent qu’il est temps que les autorités en charge des questions d’assainissement et d’aménagement de la ville se réveillent pour mettre les bouchées doubles afin que le travail soit véritablement visible pour les cours d’eau et rivières qui, pour la plupart, ont déjà perdu leur lit. Cette situation est due à la fois à l’incivisme des habitants, qui considèrent les cours d’eau comme des dépotoirs à ciel ouvert, et au manque d’assainissement régulier. Hier encore, passer par l’avenue de la Gendarmerie pour sortir au croisement avec l’avenue de l’aéroport était un casse-tête ; aujourd’hui, la joie des Ponténégrins est totale, surtout les taximen qui souhaitent que la même chose se fasse sur d’autres avenues. « Pourquoi d’autres avenues et portions d’avenues, notamment l’avenue Bord-Bord en allant de l’arrêt Km4 en passant par les sapeurs-pompiers jusqu’à son croisement avec l’avenue de l’aéroport, ne peuvent-elles pas être aménagées de la sorte, car à la moindre pluie, cette partie laisse à désirer », s’interroge un habitant du quartier OCH.

Généralement, le moral des habitants des quartiers inondables de Pointe-Noire n’est bon qu’en mai, juin, juillet, août et septembre, car c’est à cette période que la nature est quelque peu clémente. D’où l’importance pour les autorités concernées soit d’envisager certains travaux d’assainissement ou de désherber et curer les rivières. Dans le même registre, nombreux sont les Ponténégrins qui s’interrogent sur l’abandon brutal des travaux de construction de l’avenue allant du rond-point de l’Institut français du Congo jusqu’au quartier Mouyondzi, vers l’espace Baguette d’or, que d’aucuns appellent l’avenue Savon. Et pourtant si étaient menés jusqu’au bout, cette avenue désengorgerait l’avenue Marien-Ngouabi puisqu’elle est sa parallèle. De même, l’aménagement et le bitumage des avenues Mpemba et Général-Alfred-Raoul permettent d’aller très rapidement respectivement du quartier la Base vers le centre-ville via l’avenue de l’aéroport, d’autres avenues et tronçons routiers pouvant permettre à de nombreux quartiers périphériques de la ville d’être rapidement reliés au centre-ville.

Faustin Akono

Légendes et crédits photo : 

Un caniveau obstrué en centre-ville à Pointe-Noire (© Adiac).