Port autonome de Pointe-Noire : mise en service du point unique de contrôle des marchandises

Mardi 23 Avril 2019 - 16:00

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L'infrastructure portuaire dispose désormais d’une plate-forme unique de contrôle des marchandises à la sortie. Celle-ci vient d’être mise en service par le ministre des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Fidèle Dimou.

La nouvelle mesure ainsi prise vise à mettre fin aux taxes illégales générées par les contrôles illégaux des différentes administrations non habilitées. Ce qui devrait soulager les importateurs et baisser la pression sur les consommateurs et le panier de la ménagère.

Rappelons qu’en vue de réduire les coûts trop élevés et les délais trop longs de passage des marchandises au Port autonome de Pointe-Noire (PAPN), il avait été mis en place, en octobre 2015, un comité de pilotage et un plan d’action de facilitation et de simplification du passage portuaire. En effet, on ne comptait pas moins d’une demi-douzaine de services publics contrôlant des marchandises au sein du port et à la sortie.

Or, il se trouve que la fluidité du passage portuaire réside dans la nature et la qualité de contrôle qui sont fixées par la convention internationale FAL de 1965, visant la facilitation du trafic maritime international… « La nécessité de rationaliser les contrôles à la sortie et à l’entrée du Port était devenue impérieuse pour soulager le panier de la ménagère et éliminer les faux frais générés par de contrôles intempestifs dans l’enceinte portuaire », a déclaré Séraphin Bhalat, directeur général du PAPN.

C’est à cet objectif que répond le décret présidentiel du 11 mars 2019 portant création et attribution des points uniques de contrôle des marchandises au PAPN. Selon ce décret, deux services seulement sont retenus pour contrôler les marchandises au sein du Port: la douane et le service phytosanitaire. Tous les autres services sont donc priés de dégager la surface portuaire.

D’un coût global de 140,138 millions francs CFA, ce point de contrôle est composé, entre autres, d’un espace d’accueil, de trois bureaux pour les responsables, d’un bureau central des opérations et d’une salle. Il est équipé d’un système informatique de code à barre, permettant d’authentifier les déclarations douanières et d’accélérer le traitement des dossiers en quelques minutes.

Si la création d’un point unique de contrôle constitue une étape importante dans le processus de l’amélioration de la compétitivité du port, il n’en demeure pas moins qu’il y a d’autres points importants à revoir. Il s’agit notamment de la structure tarifaire qui devrait être revue à la baisse du fait de la crise économique qui perdure, ensuite, le fonctionnement du Guichet unique des opérations transfrontalières tant décrié par les importateurs.

Toutes les fonctionnalités de cet outil de pré-dédouanement devraient être optimisées. Ce n’est malheureusement pas encore le cas actuellement. Ce qui occasionne davantage de lenteur et de coûts. Or, la modernisation et la réduction du temps de passage portuaire nécessitent que la phase de pré-dédouanement, qui représente plus de 60% du délai, soit optimisée et véritablement dématérialisée; donc avec un système informatique et des connexions de tous les services en bon état de fonctionnement.

 

 

Lopelle Mboussa Gassia

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