Port de Brazzaville : les travaux de dragage se poursuivent

Mardi 21 Octobre 2014 - 20:00

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Cette opération ponctuelle a pour objectif  de doter le Congo d’un secteur de transports fiable dans le domaine fluvial, en résolvant de façon pérenne les problèmes liés à son accès.

En effet, l’ensablement  au niveau du fleuve constitue un obstacle aux trafics, limitant la circulation à cinq mois sur les douze que compte une année. Pour améliorer la circulation et rendre accessible le port de Brazzaville, les travaux de dragage sont en exécution.

Ainsi, pour visiter les opérations qui sont en train d’être menées, une délégation composée des ministres chargés du Plan et de l’aménagement ; des Voies navigables et de l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) était descendue sur terrain, le 21 octobre.

Composés de deux phases, ces travaux de dragage s’effectueront tout le long de l’année, sauf en période de hautes eaux de mi-novembre à fin janvier. « Ils seront contrôlés par des relevés bathymétriques mensuels à partir d’un relevé initial, afin d’évaluer les volumes de sable dégagés », indique un document sur le projet.

Une étude de faisabilité pour un ouvrage de régulation du débit du fleuve dans la zone portuaire de Brazzaville sera également mise en place, souligne le document. « Cette opération a un caractère pérenne. Car, l’ensablement constitue un obstacle au développement du port et au commerce fluvial pour les deux Congo mais aussi pour les autres pays riverains comme  le Cameroun et la Centrafrique. C’est un projet qui a une importance nationale et régionale », a déclaré l’ambassadeur du l’UE, Saskia De Lang.

Financé par l’UE à hauteur de 5 millions d’euros, ce plan d’appui à la navigabilité au niveau du port de Brazzaville, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du 10fonds européen du développement.

Il est mis en œuvre par le groupement d’intérêt économique  pour le service commun d’entretien des voies navigables congolaises et centrafricaines en collaboration avec le ministère des Transports chargé des voies navigables.

Outre le problème de l’ensablement du fleuve, son assainissement interpelle aussi. Pour cela,  le ministère de l’Environnement devrait en faire une préoccupation.

Lopelle Mboussa Gassia