Présidentielle 2016 : Jean Marie Michel Mokoko organise sa première sortie publique

Il a mis à profit ces retrouvailles pour délivrer, en moins de vingt minutes, un message dans lequel il a dévoilé les raisons qui l’ont conduit à être candidat au scrutin présidentiel du 20 mars, entre autres, a-t-il dit, la volonté d’apporter un nouvel ordre politique ; au regard, a-t-il insisté, de la dégradation du tissu socio-économique congolais.

« Le temps du devoir et de la responsabilité a sonné pour tous. Je demande à toutes les filles et tous les fils du Congo de se joindre à moi pour projeter l’avenir ensemble. Projeter l’avenir pour moi c’est restaurer l’autorité de l’Etat ; impulser une rupture d’avec les mauvaises pratiques et les changements des mentalités ; défendre l’unité nationale ; garantir la paix et la sécurité des biens et des personnes sans discrimination ; rendre à la Force publique sa dignité et son caractère républicain et engager le peuple sur la voie de la reconstruction nationale », a-t-il déclaré.   

Il a rappelé à l’auditoire la situation socioéconomique qui avait contraint les Congolais à organiser une Conférence nationale souveraine pour espérer d’en  apporter des remèdes idoines.  Contre toute attente, a-t-il dit,  vingt-quatre ans après ce grand’ mess, le Congo a malheureusement renoué, a-t-il insisté, avec les vieux démons de la mauvaise gouvernance.

« Le pays se trouve actuellement devant une impasse qui requiert un nouveau sursaut national. Le repli identitaire et clanique se mêle de plus en plus à la gestion des affaires publiques. L’aggravation de la pauvreté de la population contraste avec l’opulence de ceux que le peuple appelle ironiquement les nouveaux riches. Autant de signes qui nécessitent un nouvel ordre politique », a-t-il expliqué.

Le candidat Jean Marie Michel Mokoko est revenu, avec insistance sur le  triptyque : rassembler, assurer et apaiser. Il a invité ainsi  les Congolais à une véritable prise de conscience citoyenne pour conjurer les maux qu’il a déplorés plus haut. L’orateur a indiqué, en outre,  que les antivaleurs, qui ont pris actuellement le dessus sur les vertus, conduisent progressivement le pays vers le déclin.

Il a rendu, à cet effet,  un hommage appuyé à tous les Congolais décédés et dont l’action politique a contribué au processus d’édification et de consolidation de l’unité nationale. Son ambition, a-t-il évoqué, est de rendre au Congo la foi en son devenir et en son honneur.

Aux Congolais de la diaspora qui hésitent de revenir participer au processus de reconstruction de la Nation, Jean Marie Michel Mokoko les  a assurés  qu’il milite pour la création des conditions qui leur permettront  de revenir au bercail. « C’est pourquoi, je vous demande d’espérer », a-t-il conclu.