Présidentielle 2021 : le président du Paradis souhaite une mobilisation générale des forces acquises au changement

Jeudi 20 Juin 2019 - 17:43

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Le président du Parti africain pour un développement intégral et solidaire (Paradis), ancien coordonnateur général du comité de soutien au général Jean-Marie Michel Mokoko, Anatole Limbongo-Ngoka a fait par de son voeu, le 20 juin, à la faveur d'une conférence de presse qu'il a animée à Brazzaville.

Anatole Limbongo-Ngoka a été pour la première fois face à la presse, après que son parti s'est mis en conformité avec les lois de la République en obtenant son autorisation d'enregistrement. Une occasion pour lui de présenter sa formation politique et d'envisager déjà la présidentielle de 2021.

A propos, le président du Paradis est d'abord revenu sur l'échéance de 2016, expliquant que l'opposition doit « corriger toutes les erreurs qui ne lui avaient pas permis de transformer la victoire des urnes en  effectivité du pouvoir ». Selon lui, la non application de la " Charte de l'opposition pour la victoire à l'élection présidentielle de 2016" a été à l'origine de cet échec, alors que celle-ci recommandait la solidarité entre candidats de l'opposition; la sécurisation des résultats et la mobilisation du peuple.

« Les cinq candidats de l’opposition avaient signé une charte de victoire et je pense que si les forces du changement, celles qui veulent vraiment qu’il y ait le changement ne se mobilisent pas et ne font pas l’effort pour que ces trois grandes défaillances soient solutionnées, il n’est pas certain que cette victoire soit assurée », a-t-il déclaré.

Anatole Anatole Limbongo-Ngoka qui met déjà le Cap sur 2021 a prôné la mobilisation générale de toutes les forces acquises au changement pour remporter la prochaine présidentielle. 

Interrogé sur le positionnement de son parti sur l’échiquier politique national, le président du Paradis a répondu: « Nous sommes à l’opposition mais nous n’appartenons pas encore à une plate-forme politique ». Il n’a cependant pas exclu d'appartenir à une famille  qui partage le même état d’esprit que son parti, a-t-il affirmé.

Sur la question du dialogue tant réclamé par l’opposition, Anatole Limbongo-Ngoka a laissé entendre que le dialogue est la résultante d’un rapport de force.  « Je ne peux pas passer mon temps à quémander un dialogue à quelqu’un qui a le rapport de force à sa faveur. C’est celui qui a le rapport de force à sa faveur qui doit savoir s’il veut dialoguer ou pas. Notre tâche, c’est de créer un rapport de force pour que ce dialogue s’impose. Quémander le dialogue est un aveu d’impuissance. Je voudrais que les forces qui veulent le dialogue qui sont à l’opposition travaillent à ce qu’il y ait un rapport de force pour que le dialogue se fasse », a-t-il renchéri.

Répondant à la question de savoir si le Paradis, nouvellement créé, était autorisé à organiser des réunions politiques, il a signifié que la direction générale de l’Administration du territoire lui a délivré, en date du 4 juin, l’attestation d’enregistrement conformément aux articles 8 et 14 de la loi 20-2017 du 12 mai 2017 portant loi organique relative aux conditions de création, d’existence et aux modalités de financement des partis politiques. Ce document, a-t-il assuré, lui permet pour le moment de tenir ses activités. 

 

 

Jean Jacques Koubemba

Légendes et crédits photo : 

Le président du Paradis face à la presse

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