Présidentielle : le candidat de la majorité sera connu avant le 8 août

Samedi 14 Juillet 2018 - 16:45

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La certitude a été donnée par le vice-Premier ministre chargé des Affaires étrangères et de l'intégration régionale,  Léonard She Okitundu, au dernier Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine qui s’est tenu le 12 juillet à Addis-Abeba, en Éthiopie.  

Le 24 juillet arrive à grands pas. Une date est très importante car elle marque le démarrage du processus d’enregistrement des candidatures éventuelles pour les législatives nationales et la présidentielle.

Le scénario sera quasi le même. Les bureaux de réception et de traitement des candidatures ouvriront leurs portes jusqu’au 8 août pour l'enregistrement des dossiers des requérants. Si les choses sont un peu claires du côté de l’opposition où quelques leaders se sont déjà prononcés en faisant valoir leurs ambitions pour la présidentielle jusqu’à voir leurs candidatures être entérinées officiellement par leurs formations politiques respectives, à la majorité présidentielle, le suspense continue à être de mise. Le choix du candidat-président de la République censé porter l’espoir des forces sociales et politiques de la majorité, actuellement diluées dans une méga plate-forme électorale dénommée Front commun pour le Cenco, se fait toujours attendre. Cela relève, dit-on là-bas, d’une stratégie politique.

Mais, obligé de se dévoiler à ce sujet lors du dernier Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine qui s’est tenu à Addis-Abeba, le vice-Premier ministre chargé des Affaires étrangères et de l’intégration régionale a invité les uns et les autres à la patience. Léonard She Okitundu a demandé à son auditoire d'attendre jusqu’au 8 août au plus tard, date arrêter pour la clôture des candidatures à la présidentielle, pour être fixé sur ce que pourrait être l'attitude du chef de l’État, Joseph Kabila. « Le 24 juillet qui arrive, ça sera la réception et le traitement des candidatures pour l’élection présidentielle et la députation nationale (…) Tous ceux qui se posent des questions sur l’élection présidentielle connaîtront le candidat ou les candidats à l’élection présidentielle d’ici au 8 août au plus tard », a-t-il déclaré.

Peut-être que Joseph Kabila, dont le discours à la nation est attendu devant le congrès avant le 19 juillet, pourrait surprendre en levant définitivement, à cette occasion, le voile sur son avenir politique immédiat et ainsi tordre le cou aux spéculations de tout genre. Peut-être aussi, comme l'insinuent certains observateurs, qu’après avoir caché son jeu pour souder son camp et désorganiser l’opposition, il va finalement se dévoiler.     

Outre la controverse que continue de susciter ce troisième mandat présumé de l'actuel chef de l'État, le patron de la diplomatie congolaise a réitéré le caractère irréversible du processus électoral. « Je suis venu rappeler ce qu’a déjà dit le chef de l’État du haut de la tribune des Nations unies, que le processus électoral en RDC est irréversible et que toutes les étapes prévues par le calendrier électoral de la Céni seront scrupuleusement respectées », a-t-il lancé, comme pour tenter de convaincre une communauté internationale pas toujours au faîte des derniers développements du processus politique en RDC.    

 

 

Alain Diasso

Légendes et crédits photo : 

She Okitundu

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