Proclamation de la République : ce que pensent les acteurs politiques

Jeudi 28 Novembre 2019 - 16:06

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Classée dans les oubliettes depuis plusieurs décennies, la journée du 28 novembre a été réhabilitée en 2010. Pour l’édition 2019, le thème retenu est « Bâtir dans la paix ».

Quelques hommes politiques abordés après la célébration de l'événement ont dit ce qu’ils pensent. Le député de Moungali 3, Jean Didace Médard Moussodia, a déclaré : « C’est une journée assez particulière pour les Congolais pour nous rappeler que nous sommes uniques et indivisibles. La paix est une denrée essentielle dans la vie de l’homme. Il n’y a pas de développement sans paix, il n’y a pas de vie sans paix et la paix c’est une culture que nous devrons enseigner et cultiver chaque jour. C’est une exigence de chaque instant, il faut vivre dans la paix pour que toutes les choses avancent ».

Honoré Nsayi, député de Dolisie 1 : « La paix est un concept. Lorsqu’un pays est uni, la paix s’installe d’elle-même. Mais, on n’a pas tout autant l’unité sur la base simplement de la paix. C’est un thème, je crois, que la prochaine célébration abordera. République et paix, paix et République, c’est ce que tout le monde cherche pour son épanouissement, sur la base de ce que l’insociable sociabilité qui est la caractéristique du vivre ensemble ne peut être préservé unitairement que dans la paix ».

Prosper Kessalé, député de Loukolela : « 61 ans pour la République du Congo, cela représente une fierté pour nous et montre que notre République est en marche. Rien ne peut se faire sans la paix. La paix a toujours été le crédo de notre chef de l’Etat qui en a martelé encore dessus pour montrer que la paix est d’abord un facteur de cohésion, une assise pour que tout puisse se faire ».

Constant Ferréol Gassakys, député de Poto-Poto 3: « La journée a été placée sous le signe de la paix à dessein, parce qu’en 61 ans, nous savons pertinemment d’où nous venons. Entre-temps, il y a eu aussi beaucoup de remous sociopolitiques, cela veut dire que le plus important c’est la paix qu’il faut savoir préserver. Aujourd’hui, nous sommes en 2019, nous vivons une paix réelle, mais il faut savoir la préserver. La paix c’est ce que nous devons retenir comme valeur la plus sûre, celle qui permet d’aller réellement vers l’avant, de penser à des lendemains meilleurs ».

Le Pr Théophile Obenga, philosophe : « La paix a un prix, ce qui signifie qu’elle est chère et est très précieuse. Voilà pourquoi c’est très important pour vivre dans une communauté sinon chacun fait ses égoïsmes, sa propre volonté et il n’y a plus de contrat social. La paix préserve le contrat social ».   

 

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

1-Le député de Loukolela, Prosper Kessalé / Adiac 2- Le Pr Théophile Obenga/Adiac

Notification: 

Non