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Jeudi 25 Août 2016 - 18:15

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Il naîtra, bien sûr, des avancées économiques que nous réaliserons dans les années à venir, mais il viendra aussi et surtout de notre capacité à agir ensemble. Plus que jamais, en effet, c'est en jouant "collectif" comme le font sur le terrain les équipes de foot, de handball, de rugby et autres sports que les nations modernes avancent sur la voie du développement. Nous en avons la preuve chaque jour ici et là sur les cinq continents que compte la planète.

Dans le même temps, par conséquent, où le Congo prend les dispositions nécessaires pour relancer sa croissance, diversifier son économie, créer des emplois en grand nombre, mettre en valeur ses ressources naturelles, il doit veiller à ce que les avancées de toute nature qui en découleront profitent à tous les citoyens et non à une petite frange de la société. Si le collectivisme, qui fut longtemps un idéal pour de nombreux pays, a montré ses limites et n'est plus de mise, il est chaque jour plus évident que le libéralisme engendre, lui, un individualisme, un égocentrisme, un égoïsme qui pourraient à terme se révéler tout aussi nocifs pour la collectivité.

C'est pourquoi, aujourd'hui, le progrès social doit figurer en tête des priorités nationales. Le progrès social, c'est-à-dire la hausse du niveau de vie, l'amélioration de l'habitat, la lutte contre les inégalités, l'accès collectif à la santé et à l'éducation, l'apport des nouvelles technologies, la généralisation de l'information et de la communication, autant d'atouts dont chacun de nous, à la place qu'il occupe dans la société ou sur le territoire, a besoin pour vivre mieux, pour vivre bien. Et c'est pourquoi, dans le même temps où la puissance publique met en place les programmes nécessaires, elle doit se préoccuper d'aider à la structuration des réseaux sociaux qui garantiront que ces avancées profiteront à tous et non à quelques-uns.

Inventer un nouveau socialisme débarrassé des pesanteurs qui plombèrent celui du siècle précédent n'a rien d'utopique dans un monde comme le nôtre où les avancées techniques de toute nature ouvrent les portes jusque- là fermées au plus grand nombre. Il suffit simplement que ceux qui en ont le pouvoir, et pas seulement les responsables politiques, s'engagent résolument sur cette voie.

 

 

 

Les Dépêches de Brazzaville

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