Province du Bandundu : le torchon brule entre la compagnie ITB à Oswhe et les autochtones

Mardi 22 Avril 2014 - 20:13

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

La compagnie d’exploitation forestière, qui n’émet plus sur la même longueur d’onde avec ses employés, décide de fermer ses portes en prenant une décision de mise en congé  technique  du personnel.

Situé dans le territoire d’Oshwe dans la province du Bandundu, la compagnie forestière ITB serait loin de mettre en exécution le cahier dess charges signé avec la population autochtone de ce coin et même avec son personnel.

Entre-temps, cette société qui signe un contrat avec une Chinoise nommée Mina laisse derrière elle des litiges et autres revendications que la nouvelle associée ne compte pas résoudre, rapporte la radio onusienne. C’est cette attitude de la nouvelle associée de l’ITB qui est à la base du déclenchement de la grève du personnel.

En effet, depuis le mois de février, la situation des employés de l’ITB est à déplorer, car il y règne une confusion totale et aucune action n’est entreprise par les responsables de cette société dans le sens d’atténuer le feu qui brûle entre les parties. À en croire la radio Okapi, dans les dispositions du contrat signé entre l’ancienne équipe et la Chinoise Mina, il est prévu que cette dernière puisse liquider les arriérés de salaires de onze mois accumulés par l’ancienne. Malheureusement, le personnel se voit buter à un refus catégorique de la nouvelle équipe dirigeante d’honorer cet engagement. Loin de s’arrêter là, la société a non seulement révoqué vingt-huit agents présumés meneurs de la grève  mais encore pris la décision de mettre en congé technique le personnel. Cependant, la société a pris carrément la grave décision de fermer ses portes.

Face à cette situation, le personnel et les autochtones ne savent plus à quel saint se vouer pour résoudre leur situation. Les autorités du secteur forestier sont donc appelées à s’investir dans ce dossier afin que les victimes soient remises dans leur droit.

Gypsie Oïssa Tambwe