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Prudence !

Lundi 6 Juillet 2020 - 19:24

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Ce qui se passe aux Etats-Unis, au Brésil, en Chine et ailleurs dans le monde où la pandémie semble sur le point de repartir confirme, s’il en était besoin, que la plus extrême prudence s’impose aux Etats et à leurs gouvernants sur toute l’étendue de la planète. S’il est vrai que les mesures de précaution et de sauvegarde prises partout ou presque – car les nations comme le Brésil n’ont guère fait preuve de sérieux dans cette affaire –  ont permis de freiner l’expansion globale de Covid-19, il l’est tout autant que le virus reste bien présent tout autour de nous et que, par conséquent, la plus extrême prudence continue de s’imposer sur les cinq continents.

 

Le problème, ou plutôt le casse-tête auquel les dirigeants se trouvent aujourd’hui confrontés avec encore plus d’acuité que tout au long des cinq derniers mois, tient au fait que la crise sanitaire se trouve désormais doublée par la crise économique et financière qui en a résulté. Une crise qui frappe brutalement toutes les populations que celles-ci soient pauvres ou riches, qui ébranle le système économique mondial dans son ensemble car il est fondé sur le libre-échange et la mondialisation, qui se traduit par un repli sur soi des nations dont rien de bon ne peut sortir, qui nourrit donc une dérive matérielle bien pire que celle des années 1928-1930 que l’humanité tout entière paya au prix fort dix ans plus tard.

 

De ce qui précède ressort l’évidence selon laquelle seule une coordination générale au sein de la communauté mondiale permettra de prévenir les effets destructeurs de la crise économique qui s’amplifie sous nos yeux au moment même où la Covid-19 semble sur le point de repartir dans plusieurs régions du monde. Dans le même temps, donc, où la prudence s’impose sur le plan médical, tous les pays doivent se préoccuper de combattre les effets désastreux que la pandémie provoquera inexorablement s’ils ne s’entendent pas très vite dans le domaine de la production, des échanges, de l’argent, bref de la préservation du commerce mondial dont dépendent les progrès à venir.

 

S’il ne nous appartient pas de dire comment les Etats doivent s’y prendre pour conjurer le mauvais sort qui les menace, il nous revient d’affirmer que seule une action commune, globale, collective allant dans le bon sens le permettra. Simple question de bon sens n’est-ce pas ?

 

 

Les Dépêches de Brazzaville

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