Quand la crise du militantisme trahit les partis politiques !

Lorsqu’on observe attentivement la chose politique, on a l’impression qu’au sein des partis politiques, se passe quelque chose d’étonnant. Serait-ce une mauvaise assimilation de la libre expression démocratique ? Cette chose n’est autre que la « crise du militantisme » qui se caractérise par la « traîtrise politicienne ».

Sans risque de nous tromper, une formation politique est une association « organisée » qui rassemble des citoyens unis par une philosophie ou une idéologie dont les objectifs restent la conquête et l’exercice du pouvoir. C’est donc une organisation au service d’une idée.

Un militant ou un adhérent n’est autre que ce citoyen appelé à défendre ladite philosophie pour avoir accepté de la partager. Pourtant, il n’est pas rare de voir des militants ou cadres agir en paroles et en actes contrairement à la vision de leurs formations politiques. Il est vrai que certains sont souvent rappelés à l’ordre par les textes mais une question demeure : ces gens-là ont-ils réellement compris le sens du « militantisme » ?

Disons-le sans gangs : la démocratie exige que la loi de la majorité soit respectée. Clamer le contraire, notamment sur la place publique, renvoie à la trahison. C'est là que commence la « crise du militantisme ». En clair, le militant ou l’adhérent ne doit pas trahir les idées de son parti à travers des communications indigestes quoiqu’au nom de la démocratie.

La démocratie, surtout au sein d’une formation politique exige que l’on se plie à la volonté du plus grand nombre. Donc lorsqu’on est réduit en minorité, on devrait savoir se taire hors des instances légales. Autrement, c’est faire le lit  des « profito-situationnistes » qui n’attendent que ce moment pour anéantir « votre » formation politique.

D’où l’importance du triptyque : adhésion-conscientisation-action. Car la conquête des militants est une chose et leur moralisation pour des victoires certaines en est une autre. Hormis les congrès et les autres occasions de rassemblement, formelles, il semble que des formations politiques peuvent aussi initier plusieurs rencontres dans le genre des « universités » où des experts sont conviés pour des conférences-débats.

Un adage africain pour terminer : « le sorcier rentre facilement dans une famille lorsque celle-ci a trop de querelles intestines stériles ».