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Quand les vrais ennemis de la nation restent les fauteurs de troubles !

Lundi 25 Juillet 2016 - 16:43

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Un peuple qui la même histoire, le même territoire, la même Constitution, le désir de vivre ensemble, l’esprit de solidarité pour une éventuelle construction socio-économique et socio-culturelle du pays sont là quelques maîtres mots qui nous permettent de faire une idée nette d’une nation car le contraire serait l’anti-nation. Et quant aux fauteurs de troubles, ce sont ceux-là qui se passent à semer des troubles au niveau interne ou à l’extérieur en s’attaquant soit aux autres personnes soit aux intérêts du pays. Alors ce sont donc ces gens-là que la nation a horreur !

Les actes des fauteurs de troubles sont des actes inciviques du genre, des pillages, la mise à sac des infrastructures, la violence sur toutes ses formes, les attaques des moyens roulants de toute sorte, les désinformations, les propagations des rumeurs, des dénigrements et diffamations à flot, les troubles à l’ordre public, des érections des obstacles sur les voies publiques, le fait de semer de la désolation là où la joie règne, les blocages des avancées du pays sur toutes ses formes, des mensonges à flot, des manifestations non autorisées et non accordées et bien d’autres. Bien sûr, la liste n’est pas exhaustive.

Alors quels sont des moyens utilisés par ces gens-là pour opérer ou commettre leurs forfaits ? Ce sont des armes blanches pour certains et des armes réelles pour d’autres. Et si ce sont des jeunes dits Kuluna, Bébés lili ou Bébés noirs, il s’agit donc là d’une partie de la démission parentale, car ces jeunes commettent ces actes et repartent bien dans leurs familles respectives. Et si ce sont des adultes qui le font, on peut alors parler d’une perte de l’esprit nationaliste, comme « l’amour de sa nation ». Car comment comprendre qu’un groupe de gens peut se permettre de s’attaquer à sa propre nation qui nous a vus naître ou à ses compatriotes qui constituent le tissu social de la nation ? Suivez mon regard, et appréciez ces comportements, « se faire payer de l’argent par l’État et arrêter ses chantiers en cours de route », « casser le bitume et tirer sur ses compatriotes », « piller des commerces et brûler des édifices de l’État », « semer la désolation là où il y a le vivre ensemble », « faire usage du faux », « saboter les biens de l’État » sont ni moins ni plus des actes antinationaux.

Alors pour les pays comme le nôtre qui se lance dans l’émergence, de tels actes peuvent causer un grand retard dans le décollage de la nation. Tenez ! Quelle perte pour un pays lorsqu’il peut enregistrer, pendant un laps temps, des infrastructures vandalisées, saccagées et brûlées par des fauteurs de troubles. Encore que si le pays laisse libre cours à ces gens-là, c’est-à-dire aux « semeurs » de l’intolérance, de l’incivisme, de la violence, bref  aux fauteurs de désordres sur toutes ses formes et aux semeurs de troubles à l’ordre public, le pays ressemblerait à une jungle, car le tout premier des premiers principes d’une nation, c’est le vivre ensemble solidaire, car le vivre ensemble exclut l’anarchie sociale. Et quand celle-ci s’installe, la justice a intérêt à agir pour arrêter dans l’œuf d’autres instincts et velléités de cette nature.

Ceci étant, la valorisation de l’instruction civique et des campagnes permanentes d’éducation à la citoyenneté par des affiches et à travers les mass-média deviennent une urgence pour reformer les mentalités. Les bienfaits du vivre ensemble et le rejet de la mentalité de la « cassure » devraient être enseignés à toutes les couches sociales, c’est-à-dire et à la jeunesse et aux adultes. L’État, disons-le sans hypocrisie, devrait plus œuvrer pour une application sans faille des lois et règlements de la République afin de freiner net les ambitions malsaines de fauteurs de troubles. Et pourtant ces fauteurs de troubles peuvent se convertir en « faiseurs du bien », il suffit d’une volonté individuelle.

 

 

 

 

 

Faustin Akono

Edition: 

Édition Quotidienne (DB)

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