RDC : le gouvernement déterminé à mettre fin aux taxes illégales

Au cours de la trentième réunion, les membres de la troïka stratégique ont insisté sur la nécessité de lutter de façon permanente contre les tracasseries sous forme de taxes illégales et des barrages multiples afin de favoriser la fluidité des échanges et la résorption de la cascade des coûts.

La troïka s’est également prononcée sur l’absorption de l’effet mécanique de la révision des prix de carburant à la pompe. Au plan national, il ressort que le niveau général des prix s'est établi à 0,011% contre  0,018 % une semaine auparavant. Ce qui porte l'inflation cumulée à 0,765% et celle projetée sur l'année à 1,293 % contre une cible de 3,7%. Les estimations de la croissance en 2014 sont ressorties à 8,8% contre une prévision de 9,5% retenue dans le cadre macroéconomique et des réalisations de 8,5% en 2013.

Quant aux opérations financières du secteur public, le solde primaire et général du Trésor se chiffre, au 25 juillet, à 7,11 milliards de CDF. En cumul annuel, les marges de trésorerie ont atteint 113,7 milliards de FC. Quant au solde des opérations financières de la BCC, il se monte à -2,14 milliards de FC.

En outre, il ressort de cette réunion que le taux de change se consolide tant à l’interbancaire qu’au parallèle, où le dollar se négocie respectivement à 922,68 FC et 931,50 FC. L'exécution du  budget en devises dégage un déficit légèrement réduit par rapport à la semaine écoulée. Ce dernier a été  arrêté à  12,9 millions de dollars USD contre 18,1. Le niveau des réserves internationales s'établit à 1.726,05 millions de dollars USD correspondant à 8,2 semaines d'importation.

Dans le secteur monétaire, le taux directeur reste à  2% l'an. Le dispositif pour le coefficient de réserve obligatoire demeure inchangé: 5% pour les dépôts à vue en monnaie nationale et  0% pour ceux à terme. Le coefficient de réserve  obligatoire, pour les dépôts en monnaies étrangères, se situe à  8 et 7% respectivement pour ceux à vue et à terme.

Sur le plan international, il est établi que le rapport du FMI sur les perspectives de l'économie internationale relève un léger repli de la croissance économique en 2014 de 0,3 point par rapport à 2013, soit 3,4% contre 3,7 %. Cette évolution tient notamment, à en croire la troïka stratégique, au ralentissement de la demande dans les pays émergents, aux tensions géopolitiques et au regain de la volatilité des marchés financiers.