Recensement général de l’agriculture : le comité technique tient sa première session

Mercredi 20 Août 2014 - 16:15

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Le Congo, à travers le ministère de l’Agriculture et de l’élevage, a entamé le processus de réalisation du recensement général de l’agriculture (RGA) 2013-2016, dont l’objectif est de répondre aux besoins des utilisateurs en données fiables et actuelles dans le secteur de l’alimentation et l’agriculture.

Dans la perspective de définir un cadre légal de cette opération, le décret portant organisation du recensement général de l’agriculture met en place quatre organes pour sa mise en œuvre : le comité de pilotage, le comité technique, le bureau central du recensement et les comités départementaux. Ainsi, le deuxième organe a tenu le 20 août sa première session, présidée par le directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture et de l’élevage, Jean Fulgence Mouangou.

Ce comité technique a pour mission fondamentale de préparer les réunions du comité national de pilotage ; d’approuver le calendrier des opérations ; d’assurer la validation des documents méthodologiques et techniques ; et de donner un avis motivé sur les résultats du RGA. Pour cette première session, le comité technique se place en organe de validation des documents techniques (questionnaires, manuels,…) et d’approbation du calendrier des opérations du RGA. À l’issue de ladite session, plusieurs résultats sont attendus : le calendrier des opérations du RGA 2014-2015 à approuver ; le questionnaire « module de base », « module communautaire », « exploitations modernes » à valider ; ainsi que les manuels d’instructions destinés aux agents recenseurs, aux contrôleurs et superviseurs ; les supports de communication.

Notons que ce projet RGA s’inscrit dans le programme de coopération entre l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le gouvernement du Congo. D’une durée de 41 mois, il est estimé à plus de 3 milliards de FCFA. Le but du projet est l’amélioration de la production et de la diffusion des statistiques agropastorales pour répondre aux besoins en données pour le suivi des projets. Selon les concepteurs, ce projet contribuera ainsi au renforcement des capacités techniques et opérationnelles des études et de la planification des différents ministères manifestant le besoin. Il aidera le gouvernement à redéfinir et à mieux piloter sa politique agricole et de sécurité alimentaire sur la base des données statistiques réelles sur les structures et contribuera ainsi à de meilleures politiques de lutte contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire dans le pays.

En rapport avec la  note de conjoncture de la direction générale de l’économie d’avril 2014,  l’activité agricole paysanne cherche encore ses marques, en l’absence de structures efficaces d’appui aux producteurs. L’offre de services au monde paysan est encore insuffisante. Pour 2014, l’agriculture vivrière est prometteuse.

Nancy France Loutoumba