Réchauffement climatique : le projet Fonds vert au centre des entretiens entre la ministre de l’Environnement et la FAO

Mardi 7 Mai 2019 - 13:00

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Arlette Soudan Nonault, coordinatrice technique de la Commission climat du Bassin du Congo, a abordé le sujet la semaine dernière, avec la délégation de l’agence onusienne, conduite par sa représentante au Congo, Suze Percy Filippini.

 

L’entretien a porté essentiellement sur l’état d’avancement du projet Fonds climat qui est en instruction, et sur un autre projet pour aider à accompagner les institutions nationales, le secteur privé ainsi que les organisations non gouvernementales à mieux s’armer pour déposer, au besoin, des projets auprès du Fonds vert.

« Nous avons passé en revue ce qui se fait pour pouvoir terminer l’instruction du projet Fonds vert climat et avons également parlé du projet pour accompagner le pays à mieux s’armer pour élaborer d’autres projets. Ensuite, nous avons parlé de la nécessité d’organiser un échange à travers un atelier sur L’appropriation des mécanismes du Fonds vert climat par les institutions du pays », a déclaré Suze Percy Filippini. 

Philippe Crète, expert international Redd+ à la division des politiques et des ressources forestières, au département des forêts, a indiqué que sur ce projet, il a été lancé différents recrutements pour permettre de terminer le projet autour des mois de juin et juillet. De même, il est prévu l'organisation d'un atelier de validation nationale qui se tiendra au mois de septembre, pour déposer le projet Fonds vert climat au conseil d’administration dudit projet après plus de deux années d’instruction.

L'expert international Redd+ a ajouté qu'il s'agit d'un accompagnement au Congo pour déposer une demande de financement au Fonds vert climat qui permettra de mettre en place, dans le cadre de ce projet, des activités agroforestières sur le terrain. Pour ce faire, cinq départements sont visés, à savoir le Pool, les Plateaux, la Bouenza, le Niari et le Kouilou. Ils ont été identifiés pour soutenir la population locale et le secteur privé ; faire de l’agroforesterie durable qui va réduire une pression sur les forêts et les émissions de gaz à effet de serre. En même temps, il s'agit de diminuer la consommation en bois énergique. Ce qui  permettra au pays d’obtenir des financements auprès du Fonds vert afin de contribuer aux efforts globaux d’atténuation des changements climatiques.

Les Pays-Bas vont soutenir financièrement le Fonds bleu

Bien auparavant, la ministre du Tourisme et de l’environnement a échangé avec l’ambassadeur des Pays-Bas pour les deux Congo, avec pour siège Kinshasa, Robert Schuddeboom. Les deux personnalités ont parlé du changement climatique, précisément de l’opérationnalisation du Fonds bleu pour le Bassin du Congo et la préservation de ses écosystèmes.

« Nous avons eu un entretien très chaleureux avec la ministre et avons parlé de l’environnement, notamment des principes très importants sur le changement climatique. La planète court un grand risque, un grand danger. Et nous, en tant que Pays-Bas, sommes en train de contribuer financièrement afin de soutenir les pays comme la République du Congo qui possèdent des ressources naturelles très importantes avec les forêts. Nous sommes prêts à les soutenir », a indiqué l’ambassadeur des Pays-Bas à sa sortie d’audience.

Avant d’ajouter qu’accepter le principe est une chose, mais trouver des solutions pratiques en est une autre. « J’aimerais bien comprendre comment fonctionne le Fonds bleu. Nous avons accepté le principe et sommes prêts à soutenir financièrement le Fonds bleu. Je vais écrire à mes collègues aux Pays-Bas », a promis le diplomate.

Bruno Okokana

Légendes et crédits photo : 

Photo : La ministre du Tourisme et de l'environnement s'entretenant avec l'ambassadeur des Pays-Bas pour les deux Congo

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