REDD+ : le Congo a validé son plan de communication

Lundi 29 Juillet 2013 - 10:45

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C’est pour mieux cibler les actions susceptibles de favoriser l’adhésion des populations et des bailleurs de fonds au programme de réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts dans les pays en développement (REDD+), que divers acteurs se sont réunis les 26 et 27 juillet, à Brazzaville, pour examiner et valider un plan de communication

Ouvrant les travaux de l’atelier, le directeur de cabinet du ministre de l’Économie forestière et du Développement durable a rappelé les engagements du Congo en faveur de l’économie verte, donc moins carbonée. Pour Michel Elenga, les actions de communications qui seront examinées permettront au Congo d’attirer l’attention des bailleurs étrangers sur la nécessité d’appuyer ses efforts de préservation de la biodiversité.

Un plaidoyer, soutenu par le coordonnateur national du projet REDD, Georges Claver Boundzanga, a expliqué aux participants les raisons ayant conduit le Congo à adhérer à ce processus en 2008. Selon lui, il est important que les pays industrialisés soient informés des efforts que le Congo entreprend pour accroître les stocks de carbone.

Il a, pour ce faire, rappelé quelques chiffres : six millions d’hectares de forêts sont sous aménagement ; 3,6 millions d’hectares disposent déjà de plans d’aménagement ; 2,5 millions d’hectares de forêts sont certifiés.

Le Congo, dont le taux de déforestation est très faible (17 000 ha sur 22 millions), a un rôle stratégique à jouer dans ce domaine. En effet, la déforestation et la dégradation des forêts compromettent la vie des populations locales alors qu’elles aident à stabiliser les sols, à éviter l’érosion et à maintenir un approvisionnement continu d’eau propre et fraîche. Parce que les forêts retiennent le carbone atmosphérique et aident ainsi à stabiliser le climat de la terre, certains regards sont donc tournés vers le Congo.

Le plan de communication prévoit l’implication d’acteurs tant du secteur public que privé sans oublier la société civile. Le résultat attendu est une réelle prise de conscience par les décideurs et les citoyens des menaces que font peser les changements climatiques sur la planète.

C’est à ce titre que la Banque mondiale, le Programme des Nations unies pour le développement ou l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculturese sont associés pour apporter leur aide financière et technique au pays.

Les gaz à effet de serre (GES) : le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l’hémioxyde d’azote (N2O), le monoxyde de carbone (CO), les oxydes azoteux (NOx), le dioxyde de soufre (SO2)…

Lopelle Mboussa Gassia