Rentrée des classes : les fournitures scolaires vendues cher

Mercredi 13 Septembre 2017 - 20:00

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À deux semaines de la reprise des cours des classes, les fournitures scolaires foisonnent dans de nombreux marchés de la capitale économique avec des prix qui ont connu une nette augmentation.

Du marché Fond Tié-Tié sur la grande avenue qui mène vers le quartier Mvoungou au marché du site de l’ancienne Foire en passant par les marchés Tiè-Tié massola, Grand marché et Kouinkou, des fournitures sont exposées ici et là, notamment des lots de cahiers, de livres, de cartables, de sacs, de crayons, de stylos à billes, etc.  Mais à la grande surprise des parents qui se lancent déjà dans la préparation de la rentrée des classes 2017-2018, ces fournitures scolaires sont devenues plus coûteuses que des années précédentes. « Ces vendeurs ne tiennent même pas compte de la crise qui frappe le pays. Comment comprendre que le livre horizon d’Afrique niveau 6e que l’on pouvait acheter l’an dernier à 7000 F CFA voire 6500 FCFA se vend maintenant à 10000 FCFA voire 12.000 FCFA. Et le lot de quatre cahiers de 192 pages que l’on achetait 2000 FCFA se vend maintenant à 4000 FCFA. Même chose pour le prix d’une ardoise qui passé de 700 FCFA à 1000 FCFA », s’est plaint un parent rencontré au marché de la Foire.

Ces prix varient d’un vendeur à l’autre et laissent perplexes de nombreux parents surtout ceux-là qui ont reçu des élèves vacanciers à qui il faudrait à la fois préparer leur rentrée et s’occuper de leur retour. Et certains vendeurs abordés disent que ces cahiers sont vendus cher depuis chez les grossistes. Ils ne sont que les détaillants et ils ont de dérisoires bénéfices. D’autres commerçants, par contre, disent clairement qu’ils ne peuvent pas tenir compte de la crise. Car ces lots de cahiers et livres qu’ils vendent maintenant ont été achetés cher depuis l’année dernière.  C’est parce que la rentrée pointe à l’horizon qu’ils les sortent. « Et si cela est le cas, pourquoi les services du département du commerce n’interviennent-ils pas pour fixer des prix standards à la veille des rentrées des classes ? Ce vide pousse ces vendeurs à faire de la surenchère sans être inquiétés », déclarait un parent très ahuri, père de quatre enfants qui se voyait dans l’incapacité de terminer avec l’achat de toutes ces fournitures avant la date du 2 octobre. Notons que telles que les choses se présentent, les parents d’élèves ont du pain sur la planche. Car les vendeurs qui augmentent à leur gré des prix des fournitures scolaires ne tiennent même pas compte de la crise actuelle.

 

Faustin Akono

Légendes et crédits photo : 

Photo archives: Fournitures scolaires en vente

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