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République

Samedi 28 Novembre 2020 - 17:31

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Le dialogue politique de Madingou a clos ses assises la veille de la commémoration du soixante-deuxième anniversaire de la proclamation de la République. Samedi, la plupart des hommes et des femmes qui avaient échangé durant quelques jours dans le chef-lieu du département de la Bouenza s’étaient retrouvés à la Place de la République, au cœur de Brazzaville, pour justement se souvenir de la naissance de la même République.

Ces événements qui se juxtaposent dans une coïncidence assez particulière permettent de comprendre aussi que quand ils le veulent, les Congolais peuvent préserver l’unité nationale, sans laquelle, toutes les ambitions individuelles ou collectives qu’ils expriment ne peuvent être réalisées. Le propos divulgué ici ne signifie pas qu’à Madingou tous les violons se sont accordés, que le processus menant à la présidentielle de l’année prochaine sera le plus parfait.

Non, la rencontre des 25-26 novembre a permis de noter les points de divergence, et aussi de convergence, de dessiner le chemin que ceux qui ambitionnent de diriger leurs compatriotes au niveau le plus élevé sont capables de faire ensemble dans une compétition civilisée. Pour que 2021 ne soit pas un moment d’angoisse, qu’à l’écoute des candidats pendant la campagne électorale prochaine, ces compétiteurs vendent leurs projets de société plus que des appels à la violence.

En 2020, des élections ont eu lieu dans plusieurs pays africains, avec des fortunes diverses pour les candidats victorieux ou non. Si l’on doit retenir un exemple, il vient, et cela mérite d’être souligné, du pays des hommes intègres, le Burkina Faso. Certes, comme très souvent les dénonciations de fraudes viennent de partout, en particulier de potentiels perdants, ce pays n’a pas échappé à la règle.

Il faut retenir qu’à la fin du processus, les Burkinabè ont écouté leurs dirigeants prôner la tranquillité et sont restés chez eux sans craindre pour leurs vies. La seule menace à laquelle ils font face depuis plusieurs mois vient des groupes terroristes très actifs dans plusieurs coins du pays. Ils ont besoin d’unité pour y faire face. Dans les pays épargnés par ces phénomènes, l’unité doit se faire autour des questions de développement et de partage des responsabilités. Car la République a besoin de tous ses enfants.

Les Dépêches de Brazzaville

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