Restructuration des quartiers précaires : des femmes de Moukoundzi-Ngouaka reçoivent des crédits

Les membres de l’Association pour la promotion économique inclusive des femmes de Moukoundzi-Ngouaka ont reçu chacune un montant allant de soixante-quinze à deux cent mille francs CFA, avec un délai de remboursement de quatre mois et un taux d’intérêt de 7%. Pour cette première vague, a expliqué la présidente de la caisse, Géorgine Loutaya, sur vingt-neuf demandes, neuf ont pu remplir les conditions.

En effet, pour être éligibles à cette micro-finance, les demandeuses doivent adhérer à la caisse ; être à jour concernant les cotisations mensuelles et habiter le quartier Moukoundzi-Ngouaka.  À ces critères s’ajoute l’obligation pour elles de soumettre des projets bancables.

Cette micro-finance est dotée des entités gérantes mais aussi d’un règlement intérieur pour garantir son bon fonctionnement. Sa dirigeante veut montrer que tout fonctionne selon la discipline préétablie. « Les personnes qui ne respecteront pas le délai de remboursement ou encore celles qui ne seront pas à mesure de restituer les fonds empruntés seront poursuivies en justice », a-t- elle averti.

Lors de sa récente assemblée générale, le 8 novembre, la micro-finance a pu mobiliser environ 1,3 million de francs CFA, dont une grande partie a été remise aux membres au titre de crédit. Ces femmes sont encadrées par les équipes du maître d'oeuvre sociale, le consortium GERAD-AIDL, qui est l'interface entre les bénéficiaires et le projets.

À noter que Moukoundzi-Ngouaka est l’un des deux quartiers de la capitale retenus dans le cadre du Projet de développement urbain et de réhabilitation des quartiers précaires (Durquap), cofinancé par le gouvernement congolais et la Banque mondiale. Ce projet entend appuyer l’autonomisation des femmes de ces localités  cibles, à travers la création des micro-finances.