Retombées des violences du 31 décembre : l’ONU suggère un dialogue constructif entre acteurs politiques

Samedi 6 Janvier 2018 - 15:04

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La porte-parole du Haut commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a encouragé les autorités congolaises à dialoguer de manière constructive avec l’opposition.

« Dialogue ». Le mot a été lâché le  5 janvier, au siège du Conseil des droits de l'homme des Nations unies à Genève, où Elizabeth Liz Throssell tenait un point de presse au sujet des évènements survenus en RDC le 31 décembre 2017. La porte-parole du Haut commissariat de l’ONU aux droits de l’homme n’est pas allée par quatre chemins pour soutenir l’option d’un nouveau dialogue en RDC en proie à un cycle de violence sans précédent qui risque de mettre en mal tous les acquis jusque-là engrangés dans un processus électoral des plus laborieux. Elle s’est dite « alarmée » par la répression des manifestations des chrétiens catholiques, le 31 décembre, pour exiger l’application intégrale de l’accord de la Saint-Sylvestre.

Pour l’officielle onusienne, seul un dialogue constructif entre acteurs politiques congolais est susceptible de remettre le pays sur son piédestal par la restauration d’un climat de paix favorisant la concorde nationale. Liz Throssell a, de ce fait, exhorté les autorités congolaises à dialoguer de manière constructive avec l’opposition afin de trouver une voie de sortie par rapport à la crise politique actuelle. « Nous exhortons encore une fois les autorités à engager un dialogue constructif avec l’opposition et à faire en sorte que le droit de tous les Congolais de participer aux affaires publiques de leur pays soit respecté », a-t-elle déclaré.   

Revenant sur les violences du 31 décembre 2017, Liz Throssell a, au nom de la structure qu’elle représente, demandé au gouvernement de garantir la liberté de tous les citoyens dans un « environnement public tendu ». Tout en plaidant pour l’exercice par toutes les catégories sociales (opposants politiques, journalistes, représentants de la société civile, etc.) de leur droit à la liberté d’association, de réunion pacifique, d’opinion et d’expression, ce cadre onusien a exigé « des enquêtes crédibles et indépendantes sur le recours présumé à une force excessive, et les responsables de violations des droits de l’homme devraient être traduits en justice ».

Alain Diasso

Légendes et crédits photo : 

Liz Throssell

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