Route Ngamakosso-Manianga : la saison des pluies met en difficulté la mobilité des habitants

Mercredi 23 Octobre 2019 - 13:30

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Depuis les dernières pluies qui se sont abattues à Brazzaville, sa deuxième sortie nord, précisément au niveau des arrêts "Eglise" puis "La ferme", est presque impraticable à cause de l’ensablement. Les chauffeurs des bus et taxis en profitent  pour doubler la course .

La dégradation de la route de Ngamakosso continue de mettre en difficulté les Brazzavillois qui habitent cette partie de la ville, confrontés au quotidien, dans leur déplacement, au phénomène de demi-terrain, surtout aux heures de pointe. Le matin entre 6h30 et 8h, puis l'après-midi de16h à 19h, il y est constaté une affluence de gens aux arrêts de bus de la zone.

Certains sont contraints de parcourir de longues distances à pied avant de trouver un moyen qui les conduira à destination. « Nous traversons un moment difficile avec ces dégâts causés par les pluies. Que les services habilités de l’Etat nous viennent à la rescousse. Les chauffeurs et nous sommes tous victimes », s’est plainte Reine Elongo, usagère de cette route, la trentaine révolue.

La situation n’épargne pas les élèves qui, chaque jour, pour se rendre à leurs établissements scolaires respectifs, vivent le même calvaire. « Depuis quelques jours, je ne participe plus aux premières heures de cours et certains de mes condisciples sont également tous les temps absents. Alors qu’en restant à la maison, on rate beaucoup de leçons », a déploré Gracia Malonga, élève en classe de terminale D.

D’après quelques chauffeurs de bus abordés, la difficulté de se déplacer après la pluie dans cette zone n’émane pas d’eux mais des autorités compétentes qui ne réagissent pas à temps pour désensabler la voie après la pluie. « Nous payons des taxes à l’Etat mais au retour il n’entretient pas les routes. Normalement, après chaque pluie, les engins devraient passer pour nettoyer ces digues. Malheureusement, rien ne se fait dans ce sens », a indiqué Éric, chauffeur de bus.   

Pour les receveurs, l’augmentation momentanée du tarif leur permet de régler certaines dépenses imprévues, telles que la main- d’œuvre des jeunes qui les aident à sortir de l’ensablement.

Notons qu'hormis l’ensablement de la route, l’érosion de Ngamakosso inquiète toujours ses riverains qui lancent sans cesse un SOS aux pouvoirs publics.  

 

 

Lopelle Mboussa Gassia et Destin kelly Bouka, stagiaire

Légendes et crédits photo : 

L'ensablement au niveau de l'arrêt Eglise (Ngamakosso)

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