Santé : 400 mille dollars de l’OMS pour lutter contre le choléra en RDC

Lundi 11 Septembre 2017 - 16:59

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Selon l’OMS, vingt provinces de la RDC sur vingt-six connaissent des épidémies de cholera, cette maladie qui est devenue quasi permanente dans de grandes villes du pays telles que Bandundu-Ville, Bukavu, Goma, Manono, Malemba-Nkulu, Minova, Mokala, Kimpese, Uvira et certaines zones de santé de Kinshasa.

Le nombre de cas s’accroit. Selon les statistiques, à la date du 2 septembre, vingt-quatre mille deux cent dix-sept cas suspects avec cinq cent vingt-huit décès, soit un taux de létalité de 2,18%. Avec une incidence de plus de mille cinq cents cas suspects par semaine depuis la fin du mois de juillet 2017. Pour faire face à cette épidémie, l’OMS vient d’apporter un financement de l’ordre de quatre cent mille dollars américains. Cet appui financier servira au déploiement des équipes techniques dans les zones prioritaires. De plus, des kits choléra seront mis à disposition par l’OMS et les efforts de mobilisation de ressources additionnelles vont s’accroître pour soutenir la mise en œuvre du plan d’urgence.

Toujours dans le cadre de la réponse contre le cholera, le ministère de la Santé publique, révèle l’OMS,  a redéfini début août 2017 le cadre de la lutte contre cette maladie diarrhéique épidémique par la mise en place d’un programme d’élimination du choléra et de contrôle des autres maladies diarrhéiques (PNECHOL-MD). L’objectif est d’enrayer à court terme les foyers épidémiques et d’engager les actions nécessaires à moyen et long terme pour l’élimination du choléra. 

Pour accompagner le ministère de la Santé publique dans ce processus, l’OMS a élevé l’épidémie au grade 2 du cadre de la réponse d’urgence et déployé un groupe d’experts internationaux pour appuyer l’élaboration d’un plan d’urgence pour la réponse à l’épidémie. "Nous devons mettre en œuvre immédiatement les actions de réponse de façon pragmatique dans les zones prioritaires et à risque pour stopper cette dissémination massive du choléra. Mais il est aussi essentiel que l’assainissement des milieux, l’hygiène individuelle et collective soient mis en pratique et que l’eau potable soit accessible aux populations les plus exposées au risque de contamination du choléra," a déclaré le Dr Allarangar Yokouidé, représentant résident de l’OMS en RDC.

Aline Nzunzi

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