Santé : le personnel édifié sur la prise en charge des femmes et enfants victimes de violence

Lundi 21 Janvier 2019 - 20:12

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Une session de sensibilisation à l'égard du personnel médical a été organisée le 18 janvier par l’ONG Azur développement, au CSI Madeleine-Mouissou de Pointe-Noire, dans le cadre du projet « Renforcement de la société civile et des acteurs étatiques pour améliorer le respect des droits des filles et des femmes congolaises ».

Le focus a eu  pour but de sensibiliser le personnel de santé à la prise en charge des femmes et enfants victimes de violences, la lutte contre la stigmatisation des femmes séropositives, le fonctionnement du guichet unique d’assistance aux femmes et enfants victimes de violence ainsi que la collaboration entre centres de santé intégrés (CSI), les hôpitaux et les organisations de la société civile impliquées.

Animé par  le Dr Roch Doukaga, gynécologue obstétricien, chef de service à l’hôpital de base de Tié-Tié, et Aubin Djondo Kendé, directeur départemental des droits humains et libertés fondamentales de Pointe-Noire, ce focus a été un haut lieu d’échange et de partage visant à améliorer les connaissances et la compréhension des agents de santé sur la prise en charge médicale des femmes et enfants victimes de violences et de développer une collaboration entre CSI, les hôpitaux et les organisations de la société civile impliquées dans l’action.

Selon le Dr Roch Doukaga, la prise en charge d’une victime de violences sexuelles a pour principal objectif d’optimiser l’accueil psycho-médico social, de permettre un examen initial parfait avec le recueil d’éléments contribuant à l’obtention de preuves médico sociales pour permettre à la justice une meilleure efficacité sans nuire physiquement ni psychologique à la victime.

En s’appuyant sur la loi n° 30 -2011 du 3 Juin 2011 portant lutte contre le VIH/sida et protection des droits des personnes vivant avec cette maladie, Aubin Djondo- Kengué a dit : "La stigmatisation et la discrimination à l’égard des personnes vivant avec le VIH/sida sont objectivement perçues comme des défis à relever du fait qu’elles font obstacle à leur accès aux soins. Par delà, il s’agit de grandes difficultés auxquelles les organisations de lutte conte le VIH/sida sont en proie pour ce qui est du dépistage de l’éducation et de l’administration des traitements antirétroviraux. Pour résorber ce phénomène et améliorer l’accès aux soins de santé de ces personnes cibles, une étude préalable nécessite d’être menée sur les types de stigmatisation et de discrimination, leur ampleur, leur manifestation et leur impact dans la vie des personnes vivant avec le VIH/sida".

À la fin de la session, une brève présentation du fonctionnement du guichet unique d’assistance aux femmes et enfants victimes de violence a été faite par Azur développement qui a édifié l’auditoire sur l’accompagnement psychologique, juridique et judiciaire offerts par le guichet unique.

 

Hervé Brice Mampouya

Légendes et crédits photo : 

La photo de famille après le focus à Madeleine-Mouissou /Adiac

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