Santé : l'hôpital Adolphe Cisé a abrité une journée pédiatrique

La Socoped est une organisation qui se réunit de temps en temps pour faire le point des activités hospitalières, débattre de certaines questions (sur la cohérence des traitements administrés par exemple) et aider le gouvernement de la République dans la quête  de solutions en matière de santé. Ainsi, le professeur Georges Moyen a d'entrée de jeu indiqué que « Nous sommes réunis pour une cause juste et très porteur parce qu’il s’agit de la vie de la société et il n’y a pas de société qui vit sans ses enfants. De ces recherches universitaires en santé vont déboucher les applications médicales. Soyez pertinents ».

Et, soulignant l’importance de cette activité, Sidonie Plaza a indiqué que  la pédiatrie, en tant que branche de la médecine qui s’occupe des enfants, mérite qu’on se penche sur ces problèmes ainsi que sur les pathologies les plus récurrentes de cette couche de la population du fait de sa fragilité. «Au regard des différents thèmes qui ont été retenus et les imminents participants que vous êtes ne manqueront pas d’apporter quelques approches de solutions quant aux problématiques de santé publique qui touchent cette couche de la population. Toutes les fois que les professionnels de la médecine s’accordent sur les problèmes de la prise en charge des malades cela est vu comme une avancée pour la société à laquelle ils appartiennent ».

Rencontre d’échange et de concertation entre scientifiques, la journée pédiatrique a réuni les pédiatres de Pointe-Noire et de Brazzaville, les médecins exerçant dans les Centres de santé intégrés (SCI) ainsi que les étudiants en spécialité de pédiatrie à l’Université Marien Ngouabi. Quatre conférences et cinq sessions ont constitué les travaux de cette rencontre axée sur des thèmes classiques. Ceux-ci ont porté, entre autres, sur le paludisme qui reste la première cause de mortalité au Congo, le cancer qui fait de plus en plus de victimes, la drépanocytose, maladie sanguine très fréquente au Congo et selon le Pr Georges  Moyen 22% des congolais sont porteurs de sa tare et à peu près 2,5 à 3% font la maladie.

Parmi les thèmes abordés figure aussi celui sur l’asthme qui prend de plus en plus d’ampleur à cause de l’industrialisation des pays. « Avec l’industrialisation des pays il y a des facteurs allergiques qui interviennent. Il y a  donc une flambée de l’asthme. Il faudra  voir sur quel levier agir pour faire régresser sa fréquence », a souligné le Pr Moyen. 

La directrice de l’hôpital général Adolphe Sicé s'est dite satisfaite du choix  de son établissement pour abriter cette journée pédiatrique. « Notre hôpital ne ménagera aucun effort pour vous accompagner chaque fois que c’est possible », a dit Sidonie Plaza.