Santé : mettre fin aux décès des nouveau-nés et garantir la survie de chaque enfant

Mercredi 26 Février 2014 - 20:15

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Inscrits dans les priorités de la campagne « Tous et chacun » de Save the children, ces grands défis résument le Rapport global nouveau-né lancé le 25 février à l’hôtel Sultani dans le cadre d’une matinée scientifique nourrie d’échanges et de débats sur la problématique de la mortalité du nouveau-né.

Avec son intitulé déjà fort explicite, le Rapport global «  Mettre fin aux décès des nouveau-nés » est soutenu par les acteurs de la santé maternelle, néonatale et infantile. Les échanges et débats organisés autour de trois axes, à savoir le rapport sur la situation du nouveau-né, les efforts en cours pour la réduction de la mortalité néonatale en RDC et les mécanismes de renforcement du partenariat en faveur de la survie du nouveau-né ont témoigné leur plein engagement à cette cause.

Le tour d’horizon édifiant qu’a fourni la synthèse du Rapport global nouveau-né offerte par le représentant pays de Save the children révèle d’entrée de jeu que « les premières 24 heures de la vie d’un enfant sont les plus dangereuses ». Une certitude cependant, la tendance peut être inversée, les morts évitées, vu que la prématurité et les complications au moment de l’accouchement (infections et asphyxie) se révèlent comme les causes des décès le jour de la naissance. Cette perspective heureuse, a souligné Francis Ntessani, tient à une prise en charge par de professionnels de santé qualifiés à l’accouchement. D’où la requête de Save the children adressée aux dirigeants du monde quant à leur adhésion au programme de changement axé sur la formation d’un nombre suffisant d’agents de santé qualifiés équipés de sorte à pourvoir l’aide nécessaire à chaque naissance. Une demande assortie d’un plaidoyer en faveur de la gratuité des services pendant la grossesse et l’accouchement. Un discours corroboré par les interventions successives des directeurs du Pnira/Pcime et de la santé de la famille et de groupes spécifiques du ministère de la Santé publique, les Dr Ilunga et Kalume.Une vue de la salle lors des débats et échanges

Les problèmes spécifiques de RDC relevés par le Dr Ilunga censées trouver des réponses appropriées dans une série d’efforts en cours. Ils passent notamment par un programme singulier du gouvernement en faveur de 1 000 centres de santé et 200 hôpitaux généraux de référence. Ce, au travers notamment de la réhabilitation et la construction d’infrastructures, l’approvisionnement en médicaments et équipements ainsi que le renforcement des capacités. Par ailleurs, le Dr Kalume a prôné l’engagement dans la dynamique mondiale pour la survie de chaque enfant. Après son passage en revue de la situation sanitaire en RDC dont l’évolution stationnaire demeure autour de 38 à 42 cas de décès avec une tendance à la hausse, il a souhaité le renforcement du partenariat déjà existant entre toutes les parties en présence pour la survie du nouveau-né en RDC. C’est donc sur note d’engagement du Conseil national des ONG de santé, de la société civile, des gynécologues-obstétriciens, des infirmiers et des sages-femmes, des pédiatres ainsi que de la presse pour une meilleure vulgarisation de l’information et de la sensibilisation à tous les niveaux que s’est achevée la cérémonie de lancement du Rapport global- Nouveau-né de Save the children.

Nioni Masela

Légendes et crédits photo : 

Photo 1 : Le panel des orateurs Photo 2 : Une vue de la salle lors des débats et échanges