Santé : OMS appelle au renforcement des mesures de lutte contre l'hépatite

Cet appel a été lancé à l’occasion de la Journée mondiale contre l’hépatite, célébrée  chaque  28 juillet de l’année. Cette année, l’OMS met plus l’accent sur les hépatites B et C. Ces deux types d’hépatites, souligne un communiqué de cette agence onusienne, sont responsables d’environ 80% de tous les décès par cancer du foie et cause de près de 1,4 million de décès chaque année.

Selon l’OMS, certains comportements à risque exposent les populations à contracter cette maladie notamment la transfusion du sang non sécurisé, des injections à risque et l’échange de matériel d’injection de drogues. Il faut noter aussi que les enfants nés d’une mère atteinte d’hépatite B ou C et les partenaires sexuels de personnes atteintes d’hépatite sont également exposés au risque d’infection.  Pour réduire le risque de contracter cette maladie grave, l’OMS insiste auprès de tous les services de santé pour qu’ils réduisent les risques en utilisant exclusivement du matériel stérile pour les injections et pour les autres actes médicaux, qu’ils contrôlent tous les dons de sang et les constituants du sang à la recherche des hépatites B et C (ainsi que du VIH et de la syphilis) et qu’ils encouragent la vaccination contre l’hépatite B.

Les pratiques sexuelles à moindre risque, notamment en réduisant au minimum le nombre de partenaires et l’utilisation de mesures de protection mécanique (préservatifs), protègent aussi contre la transmission.

Pour prévenir cette maladie, l’OMS recommande la vaccination de tous les enfants contre l’hépatite B. Un vaccin sûr et efficace peut protéger à vie contre l’hépatite B. Le vaccin doit être administré dès que possible après la naissance, de préférence dans les 24 heures. La dose administrée à la naissance doit être suivie de 2 ou 3 doses pour compléter la série.

L’OMS recommande également la vaccination des adultes qui sont exposés à un risque accru d’hépatite B. Il s’agit des personnes qui ont fréquemment besoin de sang ou de produits sanguins (tels les patients sous dialyse), des personnels soignants, des personnes qui consomment des drogues injectables, des partenaires sexuels et des membres du foyer de personnes présentant une hépatite B chronique, et des personnes qui ont de nombreux partenaires sexuels.