Santé publique : Jacqueline Lydia Mikolo satisfaite de l'appui médical des Etats-Unis

Lundi 9 Juillet 2018 - 19:00

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La ministre de la Santé et de la population a salué, le 6 juillet à Brazzaville, la promptitude de l’équipe américaine présente au Congo, lors de son intervention suite à l’épidémie à virus d'Ebola déclarée à Bikoro, en République démocratique du Congo, une localité frontalière à celle de Liranga, dans le département de la Likouala.

Jacqueline Lydia Mikolo a exprimé sa satisfaction lors de sa visite au Laboratoire national de santé publique, en compagnie de l’ambassadeur des Etats-Unis au Congo, Todd P. Haskell, à l’occasion de la célébration de la coopération scientifique entre les Etats-Unis et cette structure. 

Selon elle, le Laboratoire national de santé publique est la matérialisation de la coopération entre les deux pays dans le domaine de la santé. Sa réhabilitation fait partie des priorités du gouvernement. « Le ministère de la Santé est en train de mener huit réformes importantes dont celle portant sur le Laboratoire national qui devrait, à terme, devenir l’Institut national de santé publique dont le plateau technique sera réhabilité », a-t-elle déclaré.    

Le diplomate américain a, pour sa part, expliqué que le but de sa visite était de montrer la collaboration et l’engagement entre les deux pays dans la lutte contre l’épidémie de la maladie à virus d'Ebola et de se rendre compte du matériel avec lequel les Congolais travaillent pour détecter les autres maladies.  « Le partenariat marche très bien entre le gouvernement et l’Institut national de santé aux Etats-Unis. Le personnel de cet institut était venu au Congo pour former ceux d’ici, dans le cadre de la maladie à virus d'Ebola, afin de s’assurer de la bonne santé de la population », a indiqué Todd P. Haskell.  

Le Laboratoire national de santé publique coopère avec les Etats-Unis depuis les années 2000, a expliqué son directeur général, Jean Vivien Mombouli.  Cette coopération a débuté par des échanges et des prises de contact avant de rappeler que les liens ont été établis depuis 2001. « L’Agence de santé des Etats-Unis, CDC, avait confirmé la variole de singe à Impfondo en 2003. Elle a été toujours mobilisée par l’Organisation mondiale de la santé à chacune des épidémies au Congo. Nous avons commencé à initier les choses vers 2004, par des petits projets dont celui portant sur l’identification de l’origine exacte du virus d'Ebola en vue de mettre en place un système de surveillance et d’alerte précoce », a-t-il dit.

L’épidémie qui s’est déclarée à Bikoro, selon lui, a permis au Dr Vincent Munster de dépêcher une équipe au Congo Brazzaville qui a apporté les premiers consommables réactifs. L’aménagement de l’environnement du Laboratoire national par cette équipe, a-t-il poursuivi, a permis de constater l’inaccessibilité par voie terrestre des villes de Liranga, Mossaka, Loukoléla et ses environs. A cet effet, un laboratoire mobile, don américain, a été déployé dans les zones à risque pour riposter en cas d’épidémie au Congo.  

Jean Vivien Mombouli a également rappelé qu’il y a beaucoup de pistes qui pourraient être exploitées pour apporter des solutions capables de surveiller les maladies telles que la fièvre jaune, Ebola et bien d’autres. « Nous avons l’appui de l’OMS dont le Congo abrite le bureau régional de l’Afrique que nous n’exploitons pas assez. Nous pensons travailler de sorte que le bureau régional nous apporte plus d’aides. Nous avons certainement un cadre institutionnel avec l’autonomie de gestion qui nous permet de mobiliser les Fonds au niveau du secteur privé et d’autres fonds en développant la recherche », a-t-il déclaré.    

Lydie Gisèle Oko

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