Santé publique : la planification familiale préoccupe les autorités

Mercredi 12 Novembre 2014 - 15:15

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Le ministre de la Santé publique, le Dr Félix Kabange Numbi, a annoncé  mardi, au cours d’une conférence de presse à kinshasa que la RDC organise du 2 au 5 décembre prochain la 3ème  conférence sur le repositionnement de la planification familiale. C’était en présence du ministre de la Justice, assumant l’intérim du ministre de Genre, de la famille et de l’enfant, Wivine Matipa Mumba, du vice-ministre du Plan, des représentantes de l’UNFPA et de l’Usaid.

Cette conférence, indique–t-il, est placée sous le thème : « Planification familiale, pilier du développement socio-économique de la RDC», avec trois sous-thèmes à savoir, la planification familiale et dividende démographique ; jeunes et planification familiale, enfin secteur et religion.

Lors  de cette grande conférence qui mettra en présence le gouvernement, les partenaires au développement, le secteur privé et  les jeunes. Il sera question de réfléchir  sur la planification familiale pour voir dans quelle mesure la redynamiser, car selon le ministre de la Santé publique, la situation de la planification familiale est très préoccupante.

 L’objectif poursuivi par ces assises est de faire de la planification familiale une intervention stratégique, augmentetr sa visibilité, question d’attirer des financements. En clair, il s'agit de faire de la  planification familiale, un véritable pilier de développement.

 Selon l’Enquête démographique et de santé  (EDS) 2014,  88% de femmes et 95% d’hommes connaissent au moins une méthode contraceptive. Cependant, fait–elle remarquer, il y a contraste  parce que seul 8% de femmes en union utilisent les services de planification familiale et 22% de femmes non en union recourent aux services de planification familiale.

Pour le ministre de la Santé publique, il est possible de changer la tendance en impliquant tout le monde, surtout les hommes qui, fait –il savoir, pensent que la question de planification familiale ne concerne que les femmes.  

De son côté la représentante de l’UNFPA, Diene Keita, affirme que les hommes constituent un obstacle à la planification familiale, y compris  la pauvreté. Pour faire de la planification familiale un pilier de développement, cette institution onusienne, a dit sa représentante, se rapproche  du gouvernement pour l’appuyer dans la mobilisation des fonds et du secteur privé qui joue un rôle non moins important dans la planification familiale.

Aline Nzuzi