Santé publique : le taux de maladies non transmissibles de plus en plus élevé au Congo

Jeudi 18 Avril 2019 - 20:59

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La ministre de la Santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo, a reconnu, lors de la célébration de la Journée mondiale de la santé, que la prévalence des maladies non infectieuses qui ne se transmettent pas d’une personne à une autre devient préoccupante dans le pays.

« Au Congo, le nombre de personnes affectées par les maladies non transmissibles s’accroît chaque année. Notamment le diabète, le cancer, les cardiopathies avec comme principale complication l’accident vasculaire cérébral », a fait savoir la ministre. Les maladies infectieuses et parasitaires comme le paludisme, le VIH-sida, la tuberculose continuent d'endeuiller une famille sur trois dans le pays, a-t-elle poursuivi.

Par ailleurs, la santé de la mère et de l’enfant est encore caractérisée par des taux inacceptables de morbidité et de mortalité maternelle, néonatale et infantile. On note également les traumatismes, notamment ceux liés aux accidents de la voie publique qui connaissent une montée inquiétante; la résurgence des anciennes épidémies et l’éclosion de tant d’autres nouvellement découvertes, qui emportent en un temps record des milliers de vies humaines sans distinction d’âge et de sexe.

Faire de l’assurance maladie universelle une réalité dans le pays permettra de résorber nombre des défis sanitaires qui touchent toutes les couches sociales.  « Il est certes vrai que toutes nos maladies ne seront pas ciblées dans la future assurance maladie universelle mais les risques les plus fréquents et les plus sensibles feront l’objet de notre solidarité », a indiqué Jacqueline Lydia Mikolo.

Selon la ministre, une analyse profonde sur la qualité du système national de santé s’impose pour la couverture sanitaire en structures capables de garantir l’aspect d’équité et de solidarité aux assurés, sur la nomenclature des actes, des protocoles thérapeutiques et les tarifs à harmoniser, sur la qualité des soins et services de santé afin d’initier les transformations normatives en vue d’être éligibles dans le cadre de l’assurance maladie universelle.

 

 

 

 

Rominique Makaya

Légendes et crédits photo : 

La ministre de la Santé évoquant l'épineuse question des maladies non transmissibles

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