Santé publique : vers la création d’une unité de pharmacovigilance au Congo

Mercredi 15 Janvier 2020 - 18:15

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Le Réseau d’Afrique centrale pour la recherche clinique a organisé, le 14 janvier, un atelier de formation sur la pharmacovigilance, en vue de contrôler et d’évaluer les médicaments pour éviter les maladies liées à la prise des médicaments par la population congolaise.

La pharmacovigilance est l’activité qui consiste à enregistrer et évaluer les effets secondaires résultant de l’utilisation des médicaments.

Les participants à cet atelier bénéficieront de l’expertise de la République démocratique du Congo du 14 au 17 janvier.

Le directeur de l’Unité de pharmacologie et pharmacovigilance de Kinshasa, le Dr Gaston Tona Lutété, a expliqué à cette même occasion que la pharmacovigilance est une discipline clinique et scientifique qui nécessite une expertise. Selon lui, l’importance de la pharmacovigilance sert à  rappeler aux usagers de faire attention aux effets secondaires qui sont aussi à l’origine de la mort des personnes.   

 Gaston Tona Lutété a conseillé la population à ne pas combiner les médicaments et dépasser les doses prescrites. « Les malades ayant ressenti les effets secondaires après l’utilisation d’un produit quelconque doivent se présenter au Centre de santé afin que le personnel de santé recense le maximum des effets secondaires pour mesurer le risque car tout médicament est un poison même à de faible dose », a-t-il déclaré.

Abordé sur la question de l’adhésion à l’unité de pharmacovigilance, Gaston Tona Lutété a indiqué que l’adhésion se fait par une demande manuscrite adressée à l’Organisation mondiale de la santé et par l’organisation des activités de terrain.

Il a, par ailleurs, annoncé que cet atelier précède l’arrivée des experts pour le suivi d’autres étapes de la pharmacovigilance retenues par le Congo lors de la réunion entre les équipes du réseau CANTAM et les directions du médicament du Congo, du Cameroun et du Gabon.

Les travaux de cet atelier ont été ouverts par le Conseiller à la population du ministère de la Santé et de la Population, Jovial Nkoua Oba. Il a rappelé aux participants que leur sélection à cette réunion a tenu compte de leur proximité avec l’information médicamenteuse. L’objectif était de faire vivre le système national de pharmacovigilance, a t-il dit.   

 

Lydie Gisèle Oko

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