Santé reproductive : ‘’Avenir Nepad’’ plaide pour des avortements sans risque au Congo

Lundi 28 Septembre 2020 - 13:53

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Dans le cadre de la célébration, le 28 septembre, de la journée internationale de l’avortement sécurisé et légal, l’ONG Avenir Nepad a animé, en prélude, une conférence de presse pour édifier l’opinion sur l’ampleur et les dangers du phénomène au Congo. Elle a ainsi plaidé pour un avortement légal et sans risque dans le pays.

La Journée internationale de l’avortement sécurisé boucle la semaine contraceptive qui a commencé le 22 septembre dernier, incluant la journée de la contraception, célébrée le 26 septembre. C’est une campagne menée par les institutions habilitées, en appui avec les organisations partenaires spécialisées dont Avenir Nepad. Elle vise à rappeler aux Etats et gouvernements les engagements pris en matière de protection des Droits de la santé sexuelle et reproductive (DSSR).

Cette campagne a aussi pour objectif de mobiliser les organisations de la société civile  afin de permettre aux femmes de s’approprier de leurs droits sexuel et reproductif.

A cette occasion, Avenir Nepad a publié quatre enquêtes réalisées sur les DSSR dans les deux principales villes du Congo. Il s’agit du : Cadre juridique et légal de l’avortement au Congo ; de la situation des avortements à risque au Congo : cas de Brazzaville et Pointe-Noire ; l'enquête démographique sur les avortements clandestins au Congo, et de la problématique des avortements médicamenteux au Congo.

Dans ses enquêtes de terrain, l'ONG retrace l’ampleur du phénomène dans les deux grandes villes. Selon  cette organisation spécialisée, ces avortements s’opèrent dans plusieurs contextes.

« Nous avons organisé cette journée de réflexion pour attirer l’attention des pouvoirs publics sur l’ampleur du phénomène d’avortements clandestins et sur les droits des femmes, en s’appuyant sur certaines conventions que le Congo a signé au plan international, mais qui peinent  d'être appliquées », a précisé le coordonnateur de l’ONG Avenir Nepad, Stanislas Ngodi.

Ainsi, s’appuyant sur le protocole de Maputo, en son article 14, alinéa 2, garantissant les droits de santé sexuelle et reproductive, l’ONG appelle le gouvernement à mettre en application ces dispositions afin d’arrêter ce fléau grandissant, en vue de garantir aux femmes des avortements légaux, responsables et sans risque.

Firmin Oyé

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