Santé : un débat sur « Le cancer de la femme à Brazzaville »

Samedi 14 Mars 2015 - 13:30

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Tel a été le thème de la causerie-débat organisée, le jeudi 12 mars, par l'Agence de régulation des postes et communications électroniques. L'activité intégrait la journée internationale de la Femme.

La journée internationale de la femme (8 mars) est un repère pour cette couche sociale de la population car elle marque le renouvellement des engagements pris par les Nations unies concernant l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’endroit des femmes. Et devant un parterre de femmes évoluant dans cette institution, la principale animatrice, le professeur agrégé Judith Nsondé Malanda du service de cardiologie et radiothérapie au CHU de Brazzaville, a présenté aux participants l’intérêt des faits énoncés au cours de cet échange.

Selon elle, le cancer se multiplie d’une manière anarchique et désordonnée, « On ne parle pas de cause en général, on parle plutôt des facteurs du fait qu’il y a plusieurs facteurs qui s’associent pour qu’une personne fasse un cancer », a-t-elle souligné. Pour l’oratrice, il y a des causes internes à l’organisme liées à cette maladie. Par exemple, l’hérédité, l’immino-dépression, le dysfonctionnement hormonal. De même, des causes liées à l’environnement : le tabagisme, le manque d’activité physique et la pollution atmosphérique qui est dûe à l’absence de la couche d’ozone qui pourrait provoquer, à l’avenir, une éclosion des cancers.

Comment prévenir ?

« Pour pouvoir l’éviter, avoir une alimentation saine. Le diagnostic révèle que les deux premiers cas qui touchent les femmes au Congo sont le cancer du sein et de l’utérus. D’autres causes sont également à l’origine de celui-ci. Par exemple, le manque d’hygiène, l’hygiène de vie sexuelle, avoir plusieurs partenaires ». L’oratrice a présenté schématiquement comment faire correctement son bain intime. « Ne pas passer les doigts. Vaut mieux essayer d’assainir un peu votre milieu, même avec du savon Marseille. Ce n’est pas toujours bon d’utiliser les produits non adaptés ».

Enfin, Judith Nsondé Malanda a prévenu l’auditoire sur le danger du cancer. La règle d’or de la prévention devrait se reposer non pas que sur les informations diffusées dans les quartiers – car l’individu isolé n’apportera pas de réponse – mais seule la médecine le peut. C’est bien elle dans sa diversité, qui peut prévenir la maladie.

Cette causerie-débat a permis un grand moment d’échanges entre l’animatrice et l’auditoire. À l’issue de la séquence des questions-réponses, le public a quitté la salle, satisfait et informé.

Guillaume Ondzé