Science et technologie : les parlementaires informés de la sûreté et sécurité nucléaires

Jeudi 8 Novembre 2018 - 15:45

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

La réunion de sensibilisation tenue, le 7 novembre à Brazzaville, sous l’égide du ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique, Martin Parfait Aimé Coussoud Mavoungou, visait à mieux renseigner les sénateurs et députés sur le régime national de sécurité nucléaire.

Organisé avec l’appui de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), l'atelier a été animé par des experts en la matière, dont certains sont venus des Etats-Unis d’Amérique.

Au total, quatre thématiques ont été développées à cet effet et permis aux parlementaires congolais ainsi qu'à quelques hauts responsables présents à l'atelier de comprendre la problématique de sûreté et sécurité nucléaires, deux concepts semblables mais qui se définissent différemment.

Dans les exposés, les experts ont défini  la sûreté nucléaire  comme étant l’obtention des conditions d’exploitation régulière, la prévention des accidents ou l'atténuation de leurs conséquences, avec pour résultat la protection des travailleurs, du public et de l’environnement contre des risques radiologiques indus.

La sécurité nucléaire, par contre, concerne les mesures visant à détecter et empêcher un vol, un sabotage, un accès non autorisé, un transfert illégal ou tout autre acte malintentionné mettant en jeu des matières nucléaires et autres matières radioactives, ont-ils indiqué.

Le but de cette sensibilisation, selon le responsable de la Division de la sécurité nucléaire de l’AIEA, Zéphirin Ouedraogo, a été de fournir aux participants un aperçu du régime de sécurité nucléaire national, du cadre juridique international mais aussi d’accoutumer les décideurs et les parlementaires avec le programme de sécurité de cette organisation.

Ces deux techniques, ont-ils affirmé, sont utilisées à bon escient dans des domaines de grand intérêt, tels que l’agriculture, la recherche, la santé, les ressources en eau, les mines, l’environnement, l’énergie, la construction des routes, l’autosuffisance alimentaire ainsi que dans bien d’autres domaines stratégiques.

« Dans le domaine de la santé, cette énergie peut être utilisée dans l’imagerie médicale. Au Centre hospitalier universitaire de Brazzaville, il y a un centre dédié à cette technique... Cette source diminue d’intensité, il faut donc la remplacer. Nous sommes donc venus aider le Congo à rapatrier cette source », a précisé Zéphirin Ouedraogo.

Pour le ministre de tutelle, « cette mission de sensibilisation vient à point nommé aider à comprendre la diversité et les avantages des applications nucléaires ainsi que l’assistance technique fournie par le programme technique de l’Agence. Le Congo s’emploie résolument à incorporer les techniques nouvelles de l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire pour le contrôle et le traitement des maladies infectieuses et des cancers ».

Firmin Oyé

Légendes et crédits photo : 

Une vue des parlementaires dans la salle / Adiac

Notification: 

Non