Sécurité en Afrique : l’Union africaine et la France mobilisées contre la résurgence du terrorisme

Jeudi 9 Octobre 2014 - 16:00

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Le Président français, François Hollande, a reçu, le 6 octobre, pour la troisième fois la présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), Dlamini Nkosazana-Zuma.

La semaine dernière, François Hollande a reçu le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, président en exercice de l’UA, avec qui les entretiens ont porté pour l’essentiel sur les conflits africains, notamment malien et centrafricain. Sans compter les négociations en cours à Alger pour qu’une solution politique soit trouvée. « Nous resterons mobilisés, l’Union africaine et la France, sur le plan politique et sur le plan militaire, pour qu’il n’y ait pas la résurgence du terrorisme ».

Concernant le Mali et le Sahel, l’armée française veut surveiller les autoroutes du désert, grâce à l’opération Barkhane. Une base temporaire est en cours d’établissement au Nord du Niger, pour contrer les activistes d’Al-Qaïda évoluant dans la bande sahélo-saharienne, du Sud de la Libye à la Mauritanie. Ils sont estimés à 300 hommes.

À Paris, il se susurre  que l’armée française devrait concentrer beaucoup plus d’efforts  sur les grands points de transit qu’emprunteraient les terroristes. Le désert du Sahara est le plus grand au monde avec plus de 8 millions de km2. Il constitue l’interface entre l’Afrique maghrébine et l’Afrique sahélienne.

Présent également à Paris, le Premier ministre malien Moussa Mara a souhaité que la France et les Nations unies soient plus offensives contre les djihadistes. La France a fortement réduit son dispositif dans le nord du pays.

Concernant la Centrafrique, François hollande a constaté des améliorations sur la situation sécuritaire. Mais il a reconnu l’existence de quelques foyers de conflits et pense que « grâce à l’intervention de l’ONU, « nous pouvons venir à bout de cette situation qui,  au moment, pouvait dégénérer en massacre et sans doute en génocide ».

Le président français a annoncé,  la réduction dans les prochains mois, des effectifs français déployés en Centrafrique, dont le désengagement a déjà commencé. Il a aussi fait part de la responsabilité de la France, de l’UA et des Nations unies, dans la préparation des élections dont « la date devra être fixée l’année prochaine ».

Noël Ndong