Sécurité intérieure : redditions en cascade dans les rangs des miliciens

Jeudi 14 Février 2019 - 19:28

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Des mouvements de reddition des miliciens sont rapportés depuis l'investiture, le 24 janvier dernier, du président Félix-Tshisekedi.

La hiérarchie des Forces armées de la République démocratique du Congo (Fardc) a exprimé, le 14 février, par voie d’un communiqué portant le sceau du général Léon-Richard Kasonga, un satisfécit en rapport avec la dynamique de reddition des miliciens qui s’observe dans le pays depuis l'investiture du nouveau président de la République élu, Félix Tshisekedi. 

Dans plusieurs provinces du pays, en effet, des miliciens se rendent par centaines, notamment dans les régions de l’Ituri (nord-est), Nord-Kivu, Sud-Kivu et Maniema (est). Au Kasaï centre, par exemple, l’on a recensé plus de six cents miliciens démobilisés. De quoi réjouir la hiérarchie militaire qui, en plus de saluer ce geste, invite d'autres rebelles actifs, précisément  dans les régions en proie aux conflits armées, à suivre l’exemple. « Les Forces armées de la République démocratique du Congo félicitent tous les groupes armés qui ont accepté de déposer les armes pour permettre à la population de vivre sereinement dans la paix et la sécurité », a écrit le général Léon-Richard Kasonga, porte-parole.

Aussi les retardataires sont-ils invités à «entendre la voix de la raison et à suivre cet exemple de haute portée patriotique en vue de leur participation au développement du pays ». Selon cet officier des Fardc, « des dispositions sont déjà prises et des structures mises en place pour la prise en charge » de ceux qui « acceptent de déposer les armes ».

Tous les autres groupes armés qui sont prêts sont priés de quitter la brousse et de se rendre, quand bien même leur intégration au sein des forces régulières n’est pas systématique. Ils sont assujettis à une procédure. Toutefois, une première étape consiste à contacter les commandants de la région la plus proche, indique le général Kasonga, cité par l’AFP. Et de préciser : « L’essentiel, c’est qu’ils déposent les armes. S’ils veulent intégrer l’armée, il y a un profil et un processus à respecter. La suite, on verra ». Les miliciens démobilisés, a-t-il ajouté, seront amenés et regroupés vers l’état-major le plus proche.

Alain Diasso

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