Semaine du cinéma brésilien : cinq films attrayants étaient au programme

Mardi 10 Septembre 2019 - 20:00

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Organisée à l’Institut français du Congo (IFC) de Brazzaville, l'activité s’inscrivait dans le cadre de la célébration du 197anniversaire de l’indépendance du Brésil, survenue le 7 septembre 1822. Elle avait proposé cinq films dont les scénarios ont beaucoup plu au public.

Du 3 au 7 septembre, les amoureux du septième art ont suivi cinq films brésiliens les plus attrayants, dont "L’Intrus", un film de 2002 d’une durée de 1h37, réalisé par Beto Brant. Ce film qui a ouvert le bal de la Semaine du cinéma brésilien relate l’histoire de trois amis, se connaissant depuis l’école d’ingénierie et partenaires dans une entreprise de construction depuis plus de quinze ans. Tout se passe bien jusqu’au jour où un désaccord dans la conduite des affaires les met en conflit. Le partenaire majoritaire menace de défaire la société car il n’accepte pas de négocier avec le gouvernement. Les deux autres s’entendent pour l’éliminer, persuadés qu’ils seront en mesure de diriger l’entreprise eux-mêmes. Pour cela, ils embauchent un tueur à gage, qui a des projets d’ascension sociale.

Le 4 septembre, a été projeté le film "Vie de jeune fille", produit en 2006 d’une durée de 1h 41, réalisé par Helena Solberg. Il relate l’histoire de l’esclavage. En effet, peu après l’abolition de l’esclavage (1888) et la proclamation de la République (1889) au Brésil, Helena Morley commence à écrire son journal intime, qui révèle son univers et un pays jeune comme la jeune fille. Loin d’être bonne élève et de bien se porter comme sa sœur Luizinha, Helena a reçu le surnom de « Tempête ». Dans son journal intime, cependant, elle se moque et démasque les prétendues vertus des habitants.

Le 5 septembre, le tour est revenu au film "Narrateurs de Javé". Sorti en 2004 et d’une durée de 1h40, il est réalisé par Eliane Caffé. Son histoire parle du petit village de Javé qui pourrait disparaître sous les eaux d’une énorme usine hydroélectrique. Ses habitants adoptent une stratégie hardie, celle de préparer un document pour raconter tous les grands événements héroïques de son histoire, afin que Javé puisse échapper à sa destruction. Si la majorité des habitants est illettrée, le premier défi est de trouver quelqu’un qui puisse écrire leur histoire.

" La machine" , un film de 2007 d’une durée de 1h30 et réalisé par Joao Falcâo, a été projeté le 6 septembre. Il parle de Nordestina, petit village perdu de l’arrière-pays. Karina de la rue en bas rêve de devenir actrice et de partir vers le monde avant que son amour l’échappe. Antonio de Madame Nazaré se presse dans une entreprise kamikaze à apporter le monde vers Karina. Une histoire où les rêves contredisent la réalité, où les conditions géographiques et politiques menacent de retenir la vie et où l’amour joue le rôle d’élément …

" Le jour de la chasse", film de 2000 d’une durée de 1h53, réalisé par Alberto Graça et Leopoldo Serran, a bouclé l'activité. Le film parle de Nando qui a abandonné le trafic de drogue et travaille dans un garage. Branco, un policier corrompu, lui propose de chercher un chargement de cocaïne en Colombie. Nando finit par accepter et invite Vander, un ami travesti, à l’accompagner. A leur retour en Amazonie, ils rencontrent Monalise, la maîtresse française du trafiquant colombien, et se lient d’amitié avec elle. Elle leur fait comprendre qu’ils ont été trahis. Ensemble, ils préparent leur vengeance.

Notons que la cérémonie d’ouverture de cette Semaine du cinéma brésilien a été placée sous les auspices du ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et de l’élevage, Henri Djombo, en présence de l’ambassadeur du Brésil au Congo, Raul de Taunay ; et de plusieurs diplomates accrédités au Congo ainsi que des conseillers du président de la République du Congo. Elle cadrait avec la « rentrée » des activités à l’IFC, indiquait sa directrice déléguée.

Bruno Okokana

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