Sénat : le gouvernement interpellé sur deux affaires

Samedi 25 Avril 2015 - 15:45

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Le ministre de l’Économie forestière et du Développement durable, Henri Djombo, ainsi que  son homologue des Affaires sociales, de l’Action humanitaire et de la Solidarité, Émilienne Raoul, ont fait l’objet le 24 avril à la chambre haute d’une interpellation de la part des sénateurs  sur deux affaires.  Celle portant protection des populations au niveau des aires protégées du Congo,  avec le cas des éléphants à Simonbondo, village frontalier du district de Bambama dans le département de la Lékoumou et  sur la prise en charge effective et la protection des personnes âgées.

Dans la première affaire, le ministre, Henri Djombo,  a d’abord reconnu devant les sénateurs  que la situation évoquée par ces derniers était  réelle. «  Les faits sont probants. Les éléphants dévastent les cultures de nos populations et chaque année, on évalue les dégâts mais  également  l’État procède au  dédommagement », a-t-il  déclaré en substance. Celui-ci a, en outre, souligné  qu’il n’existe pas encore au niveau mondial des mécanismes appropriés pour éviter ce « conflit » entre les animaux et les humains.

Quant à l’autre affaire, celle portant sur   la situation des personnes âgées dans notre pays, la ministre des Affaires sociales, de l’Action humanitaire et de la Solidarité,  Émilienne Raoul, a rappelé à l’endroit des sénateurs qu’au niveau des circonscriptions d’action sociale où le ministère est installé, il se fait des visites à domicile. Le ministère est  toutefois informé de la situation des personnes âgées.

S’agissant des personnes abandonnées, ne disposant  pas du minimum vital, ou en rupture de relations familiales, celles-là,  a déclaré la ministre, les circonscriptions d’action sociale mènent des actions en direction de ces catégories quand elles sont identifiées et procèdent à  leur placement dans des centres d’hébergement privés. Ces mêmes circonscriptions interviennent aussi dans la prise en charge médicale, psychologique, alimentaire, vestimentaire ainsi que dans  la médiation sociale pour la réinsertion familiale en cas d’abandon.

Il existe, dans notre pays, quatre centres d’accueil dont trois à Brazzaville et un à Pointe-Noire. Il s’agit de  la maison d’accueil des Petites sœurs des pauvres à côté de la cathédrale, le centre des Sœurs missionnaires de la charité dans le premier arrondissement, le centre d’accueil Paul Kamba dans le troisième et enfin le centre missionnaire Alou à Pointe-Noire.

Ces centres,  a indiqué la ministre, reçoivent en moyenne deux cents à deux cent cinquante personnes âgées et appartiennent tous à des confessions religieuses particulièrement les catholiques. Les interventions de l’État pour appuyer l’action de ces structures, se résument en des missions d’équipes et d’accompagnement psychosocial, en dotation des vivres et non-vivres selon les moyens dont disposent les circonscriptions sociales,  a-t-elle conclu.

 

 

Jean Jacques Koubemba