Sénat : le ministre Henri Ossebi défend le bilan de la SNDE

Samedi 29 Août 2015 - 12:15

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À la faveur de le séance des questions orales au gouvernement avec débat tenue le 28 août au Sénat, le ministre en charge  de l’Énergie et de l’hydraulique, Henri Ossebi a  défendu  le bilan de la Société nationale de distribution d’eau (SNDE), malgré  de nombreuses critiques dont elle fait l’objet  parce que ne répondant pas  aux  satisfécits  des populations.

 

Face aux sénateurs, le ministre Henri Ossebi a fait savoir qu’en dépit des difficultés que la société éprouve, dues en  partie à l’incivisme  des citoyens, la SNDE s’efforce d’être à la hauteur de ses obligations  à  travers ses services.

 « Aujourd’hui, il n’est pas impossible de donner l’eau aux populations à condition que les fondamentaux soient remplis à savoir le stockage, le transport et la distribution  », a déclaré Henri Ossebi.

Le gouvernement, a fait savoir le ministre, sur fonds propres  avec l’appui des partenaires au développement,  a mis en œuvre et poursuit depuis des années l’installation de nouveaux équipements de transport d’eau vers les populations. De nos jours,  a- t - il  signifié, la capacité totale de production en eau potable est de 11.340 m3/h dont 7500 m3/h produit par les deux modules de  l’usine de Djiri.

S’expliquant sur les données techniques de cette société, le ministre Henri Ossebi a déclaré qu’"en  terme de stockage, la capacité de la SNDE  a été renforcée de 21.000 m3 par la construction de 7 nouveaux réservoirs des quartiers  Sadelmi, Ndouo, Madibou et autres. Par contre, en  terme de transport,  425 km de réseau primaire reliant les usines de production et de réservoir de stockage ont été construits assurant la desserte de tous les arrondissements de Brazzaville de Djiri à Madibou".

 Enfin,  en termes de distribution, 185 km de réseau de desserte viennent d’être réhabilités grâce à l’appui du Projet eau électricité et développement urbain (PEEDU).

Sur  la qualité de cette eau, le ministre  a confirmé  que l’eau issue des usines de la SNDE est potable et que de nombreux désagréments constatés à certains endroits du processus c’est-à-dire de la production à la fourniture,  sont pour le moins qu’on puisse dire, l’œuvre de quelques citoyens inciviques qui creusent, obstruent et déversent parfois les eaux usées dans les canalisations de la SNDE au mépris des règles d’hygiène.

Outre cette question portant sur la problématique de l’eau dans la ville capitale, les sénateurs ont évoqué  d’autres  aspects touchant les domaines de la communication et du  foncier.

S’agissant  de la communication, les sénateurs  ont décrié la manière dont certaines informations sont traitées et rendues  par certains organes de presse, en particulier à la télévision nationale congolaise. Ils ont aussi décrié l'inégalité dans la répartition du temps entre les acteurs politiques de la majorité et de l'opposition.

«  Certains citoyens  sont favorisés par rapport à d’autres, ce qui ne devrait pas se faire. Les médias,  surtout les médias  d’Etat appartiennent à tous les citoyens et que ces derniers devraient avoir les mêmes droits sans distinction d’appartenance  politique, idéologique et religieuse », ont-ils relevé.

 Réagissant à ces préoccupations, le nouveau ministre de la Communication et des médias, Thierry Moungalla a rassuré que, désormais les choses n’allaient plus se passer comme avant, promettant d'appliquer les textes qui régissent le secteur de la communication.

 Pour mettre fin à  l’incivisme dont font montre  quelques citoyens sur les questions foncières, le ministre de tutelle Pierre Mabiala a, sans équivoque que la loi sévira  là où il faudra et qu’il revient aux Congolais  de se conformer à celle-ci.

 

 

 

 

 

Jean Jacques Koubemba

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