Septième art : l’appel à soumission des Journées cinématographiques de Carthage tient encore

Mercredi 3 Septembre 2014 - 18:00

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Le 15 septembre est le délai butoir d’inscription et ne concerne que les réalisations dont la date de production est ultérieure au 31 décembre 2012, les seules susceptibles de participer à la compétition officielle de la 25e session prévue du 29 novembre au 6 décembre 2014.

L’ affiche des Journées cinématographiques de Carthage de 2014Les cinéastes du continent, et plus particulièrement les Congolais, désireux de prendre part aux prochaines JCC peuvent le faire au travers du règlement disponible sur http://www.jcctunisie.org/fr/reglFinalCut.php. C’est ce qui paraît un préalable requis de sorte à pouvoir s’inscrire en toute connaissance de cause en ligne via le site www.jcctunisie.org ou juste en tapant sur le suivant lien : http://www.jcctunisie.org/fr/inscripFinalCut.php.

À savoir que cette année, les Journées cinématographiques de Carthage (JCC) offrent une belle opportunité aux cinéastes d’achever des projets en cours. En effet, son partenariat avec Final Cut in Venice a été ficelé de sorte à « contribuer de manière effective à l’achèvement de films arabes et africains en finition ». Ceci explique mieux pourquoi la compétition officielle est uniquement ouverte aux réalisateurs arabes et africains ainsi qu’à leurs films. La meilleure façon de montrer que près d’un demi-siècle après leur création, les JCC ont toujours à cœur « la promotion des cinématographies des pays arabes et africains », fait savoir l’organisation.Notons que sa spécificité arabe et africaine a pour effet de contribuer à ce que ce rendez-vous des cinéastes, producteurs, critiques, cinéphiles du Nord et du Sud parvienne à instaurer un esprit bien festif avec pour cadre le cinéma dans un moment où l’échange sert à un enrichissement mutuel.

Des horizons élargis

Voulue désormais annuelle, la manifestation en quête de projets intéressants reste le plus ancien festival de cinéma du Sud. L’ampleur qu’a su gagner l’évènement au fil des ans lui a permis d’élargir ses horizons jusqu’à s’ouvrir au reste du monde. Dès lors, la programmation des JCC s’est enrichie avec l’accueil des œuvres de tous les horizons et l’a rendu à même d’offrir « plus de choix à un public toujours plus exigeant », fait-on savoir.

Du reste, les JCC se sont réjouies d’être parvenues à élargir leur périmètre d’action. Ce, avec notamment « la mise en place de divers dispositifs tels que l’Atelier de projets, les Master Class et le Producer’s Network ». Un procédé qui le rend, souligne-t-on, plus apte à « répondre aux attentes et besoins des professionnels du cinéma ».

Rappelons que l’octroi des bourses d’aide à la finition de longs métrages de fiction ou documentaires de création d’une durée finale de 60 minutes minimum et en phase de post-production est un bénéfice du partenariat déjà évoqué avec Final Cut in Venice. Ladite aide s’estime entre 6 000 et 10 000 euros, un montant devant servir à couvrir globalement les « opérations de post production (Mixage, étalonnage ou autre) auprès de laboratoires partenaires ». Au reste, la biennale italienne procèdera à la sélection des copies soumises. Un jury constitué de professionnels de l’industrie cinématographique aura en charge de visionner les travaux sélectionnés. Viendra ensuite l’étape décisive où les auteurs auront l’occasion de défendre leurs œuvres quitte à en discuter avec lui. Les prix qui seront décernés par le jury à l’issue de cette épreuve serviront à ce que les films plébiscités voient le jour.

 

Nioni Masela

Légendes et crédits photo : 

L’ affiche des Journées cinématographiques de Carthage de 2014