Session budgétaire : les instruments à examiner remis au bureau de l’Assemblée nationale

Mercredi 4 Novembre 2020 - 17:11

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Il s’agit du projet de collectif budgétaire 2020, du projet de loi de finances 2021 et, depuis le 3 novembre, du projet de loi de reddition de comptes pour l’exercice 2019.

Le gouvernement de la République a respecté ses obligations légales de déposer à temps tous les instruments exigés pour la session de septembre essentiellement budgétaire. Dans l’ordre des choses, le Parlement à travers ses deux chambres devra d’abord approuver la loi de reddition de comptes de l’exercice précédent avant d’entamer l’examen du projet de budget 2021. Par rapport à ce projet de loi de reddition de comptes, les grands axes ont été révélés au public. « Nous sommes venus déposer, sur instruction du Premier ministre, auprès de la présidente de l’Assemblée nationale le projet de loi portant reddition de comptes. C’est essentiellement le niveau des recettes comparé à ce qui a été prévu dans le cadre du budget 2019, mais aussi le niveau des dépenses engagées par rapport aux rubriques votes dans ce budget », a expliqué le ministre des Finances, Sele Yalaghuli.

Toutefois, le débat promet quelques temps forts, à en juger par les questions visiblement sans réponses à ce jour. En effet, l’on se rappelle du déplacement physique de certains députés nationaux pour interroger le Premier ministre sur l’exécution de ce budget qui n’a pas atteint le gros des promesses. Il y a par exemple les provinces qui attendent des explications claires du gouvernement de la République sur les fonds attendus mais jamais arrivés. L’examen approfondi du projet devrait permettre, espère-t-on, de répondre aux interrogations sur l’argent perçu et dépensé en marge de la première année de l’alternance politique au sommet de l’État.

Laurent Essolomwa

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