Société nationale d’électricité : le centre de transformation victime d’un incendie

Mardi 1 Octobre 2013 - 18:52

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Les flammes ont ravagé ce mardi 1er octobre, le poste central logé à la direction générale de la Société nationale d’électricité (SNE), où étaient entreposées les cellules des transformateurs à partir desquels sont alimentés le centre-ville et bien d’autres quartiers, notamment Poto-Poto

« Les dégâts ne peuvent pas être bien circonscrits à l’heure actuelle. Nous attendons que les locaux se refroidissent, que les gaz toxiques s’échappent pour permettre aux techniciens de mener une investigation plus approfondie et fournir des informations afin de pouvoir justifier une décision », a déclaré Henri Ossébi, ministre de l'Énergie et de l'Hydraulique, lors d’une réunion convoquée suite à cet incident. En vue d’assurer la desserte en électricité des secteurs alimentés par ce réseau, les techniciens sont à pied d’œuvre « pour voir dans quelle mesure le service peut être repris à partir des autres postes sources qui alimentent différents quartiers de Brazzaville », a-t-il poursuivi.

Une cellule de crise composée de techniciens de l’entreprise a été mise en place afin que des solutions durables soient trouvées. Le directeur général de la SNE, Louis Kanoha Elenga, compte pour sa part, sur l’expertise des techniciens pour que le nécessaire soit fait afin de rétablir l’alimentation électrique. « Aucun incident technique n’a été enregistré dans l’exploitation du réseau. Mais étant entendu que nous perdons une capacité importante de transformation : 30MW, la reprise du service à partir d’autres sources, pourrait provoquer la dégradation du service dans le quartier affecté », a-t-il  expliqué. Pour affronter les difficultés auxquelles elle doit faire face pour l'heure, la SNE espère avoir les ressources humaines suffisantes, à savoir ses techniciens, et l’apport d'une expertise extérieure efficace pour pouvoir apporter les correctifs nécessaires en vue d’améliorer la situation.

Rappelons que c’est après trois heures environ que l’incendie a été arrêté, grâce au travail des sapeurs-pompiers et de l’Agence de sécurité pour la navigation aérienne en Afrique centrale. Cet accident vient s’ajouter à un premier sinistre qui s'était produit en 2009. « Ce n’est pas une première, on a eu le même problème en 2009 dans le même poste. Et nous connaissons de temps en temps des difficultés dans les postes de petite taille dans la ville », a rappelé Louis Kanoha Elenga.

Lopelle Mboussa Gassia