Sous-alimentation: près de 43% de femmes meurent de la malnutrition au Congo

Samedi 2 Janvier 2021 - 16:15

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Le point focal Sun business network Congo (SUN) a fait récemment l’état des lieux de la malnutrition au Congo aux acteurs du secteur privé. Il ressort que la situation s’avère préoccupante dans le pays.

La conseillère du chef de l’Etat, Yvonne Valérie Yolande Matoumona, a fait un exposé dans lequel elle a mis en lumière la situation globale de la malnutrition dans le pays. L’enquête montre que 42,41% de femmes et 31% d’enfants de moins de 5 ans au Congo meurent de la sous-alimentation. L’enquête établit, en outre, que 8% d’enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition aiguë  dont 2,6% de forme sévère.

Les résultats de cette étude classent les départements des Plateaux et de la Lekoumou parmi les zones les plus touchées par la malnutrition. Elle précise, par ailleurs, que le Kouilou reste l’unique département du Congo dont le taux de malnutrition est le plus faible. La rencontre a eu pour objectif de sensibiliser les acteurs du secteur privé au fléau en vue de solliciter leur implication massive dans la lutte contre cette pathologie afin d’éradiquer cette maladie du Congo. « Tous les secteurs de la vie doivent s’impliquer dans cette bataille contre la malnutrition. L’objectif est de mobiliser les investisseurs privés pour qu’ils apportent aux Congolais une alimentation de qualité », a souligné Paul Nestor Mouanzibi-Ndinga, président du réseau du secteur privé.

S’exprimant à cet effet, le secrétaire général de la présidence de la République, point focal Sun-Congo, Jean-Baptiste Ondaye, a présenté aux participants les missions dévolues à SUN. « Je veux dire que Sun-Business est une approche initiée pour aider les pays membres à développer des stratégies naturelles d’engagement des entreprises. Elle aide les pays membres à créer des réseaux avec les entreprises qui permettront d’accroître la disponibilité et l’accessibilité financière d’aliments nutritifs au profits des consommateurs à faibles revenus », a-t-il indiqué. Cette approche, a renchéri Jean-Baptiste Ondaye, s’articule sur quatre principes, notamment le dialogue, l’évaluation, la facilitation et le plaidoyer.

Firmin Oyé

Légendes et crédits photo : 

Les acteurs du secteur privé suivant un exposé /Photo Adiac

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