Souvenirs : Ambroise Edouard Noumazalay, dix ans déjà…

Vendredi 17 Novembre 2017 - 13:45

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Une décennie s'est écoulée, depuis que Dieu a rappelé à lui, l’ancien secrétaire général du Parti congolais du travail (PCT) et ancien président du Sénat, le 17 novembre 2007 à Paris, en France.

Les membres et sympathisants du PCT, avec à leur tête le secrétaire général du parti et président du Sénat, Pierre Ngolo, ont déposé, ce 17 novembre, une gerbe de fleurs sur la tombe de l’illustre disparu, au Mausolée Marien-Ngouabi de Brazzaville.

La direction politique du parti a placé cet évènement sur le thème : « Ambroise Edouard Noumazalay, un stratège politique aux grandes capacités d’écoute ». En effet, pour Anatole Kondo, fidèle collaborateur de l’illustre disparu et membre du PCT, Noumazalay a été une école de vie et d’apprentissage de l’administration pour la plupart des personnes qui ont travaillé sous lui.

« Nous lui devons la fidélité au parti, l’honnêteté et l’incorruptibilité. Il était attentif aux propositions faites par ses collaborateurs ou les membres du parti. Il savait prendre du recul avant d’annoncer une démarche politique attendue pour la résolution d’un quelconque problème », a déclaré Anatole Kondo, avant d’ajouter qu’au-delà d’un chef politique, Noumazalay était devenu presque son frère biologique.

C’est ce même Noumazalay que le sociologue et secrétaire général du Sénat, Bienvenu Ewoko, a évoqué dans un article intitulé : « Devoir de mémoire et méditation des idées d’Ambroise Edouard Noumazalay », publié le 16 novembre, sur ses profils Facebook et WhatsApp.

Dès les premières lignes de cette unité rédactionnelle, rendue dans un style hautement  académique, on peut lire : « …En effet, celui qui, sa vie durant, aura alterné, dans le cadre d’un partage culturel empreint d’altruisme, la démarche de Socrate, corollaire de la tradition orale négro-africaine et des écrits épars, a laissé de-ci de-là quelques idées forces à méditer pour la construction d’une société plus juste, où tous les citoyens seraient épanouis dans l’équité et le respect des diversités, source de richesse inépuisable d’une nation indivisible et moderne toujours en devenir ».

Un peu plus loin dans le même article, pour illustrer la force des idées politiques de l’ancien secrétaire général du PCT, Bienvenu Ewoko a rappelé l’une des interventions, parmi tant d’autres, de Noumazalay, en avril 1991 à l’occasion de la Conférence nationale souveraine.

Tout en assumant la responsabilité de certains faits historiques, écrit Ewoko, Ambroise Edouard Noumazalay disait : « J’en appelle à la conscience de chacun, pour qu’au-delà de nos différences philosophiques et religieuses, politiques, ethniques et régionales, qu’au-delà de nos haines, que soient préservées, comme un socle de granit, l’unité nationale et la paix au sein de la société ».

Par ailleurs, son ancien collaborateur a reconnu, dans cet article, que l’ancien président du Sénat et ancien secrétaire général du PCT aura vécu une vie d’orages, de luttes et de combats politiques, comme dans tous les temps à tous les grands hommes. Né en 1933, Ambroise Edouard Noumazalay est mort à l’âge de 74 ans.  

 

    

    

 

 

 

Roger Ngombé

Légendes et crédits photo : 

Pierre Ngolo déposant la gerbe de fleurs

Notification: 

Non