Sportissimo: l’Unesco entend propulser le développement par le sport

Institution inter-Etats de l’Organisation des Nations unies, créée le 26 novembre 1946, l’Unesco est spécialisée dans l’éducation, la science, la culture et la communication ainsi que les sciences sociales. Elle a pour mission de contribuer au maintien de la paix et de la sécurité dans le monde à travers ses activités fondées  sur les accords économiques et politiques des gouvernements des pays membres. La République du Congo en est l’un  de ses cent quatre-vingt-dix-huit membres engagés à promouvoir la compréhension internationale dans les Etats membres et associés.

Des sciences sociales, l’Unesco considère le sport comme étant un outil pour garantir la paix et le développement à travers les Etats membres. Elle reconnaît en la pratique du sport un moyen pour promouvoir la paix, au-delà des limites des frontières géographiques et les classes sociales. Le sport, admis comme tel,  a pour rôle de jouer aussi de façon significative à la promotion de l’intégration sociale et de développement économique dans les différents contextes géographique, culturel et politique. Le sport passe également, selon l’Unesco, pour un laboratoire d’idées, un instrument puissant de renforcement des liens et des réseaux sociaux. Il prône les idéaux de paix, de fraternité, de solidarité, de non-violence, de tolérance et de justice. Dans son cahier des charges, le sport a la mission de faire face aux problèmes des pays en situation de post-conflit. Dans de tel cas, il peut faciliter la capacité, par sa présence, d’unir les peuples. L’on a vécu cela dans le Pool par l’organisation des manifestations sportives pilotées, dernièrement à Kinkala, par le ministre des Sports et de l’éducation physique, Hugues Ngouélondélé. Comme l’on peut le vivre, l’Unesco déploie des efforts pour que le sport joue pleinement son rôle de facteur de paix et de développement. Elle apporte son soutien à plusieurs initiatives. L’on peut, à titre d’exemple, citer le concept  Sport pour la paix dans les pays d’Amérique centrale, initié au Salvador en programme sous-régional élaboré pour promouvoir l’éducation physique et la pratique du sport afin d’en faire un moyen de prévention contre la violence, la délinquance et la consommation de la drogue ; Sport pour la paix dans les pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest vise à se servir du sport pour promouvoir une meilleure cohésion et une coopération dans cette sous-région ; Diambars : un projet de promotion de sport et du social initié au Centre de formation des enfants au football au Sénégal. Ce projet est un exemple concret de la capacité de l’Unesco à contribuer à la mobilisation des partenaires pour atteindre les buts éducatifs et fournir les services d’aide,  de conseil et d’orientation pour ce type d’action.

Au Mozambique, l’Unesco, dans le programme de l’éducation physique et des sports, a initié un projet pilote qui vise à mobiliser les jeunes et à les sensibiliser aux problèmes du VIH et du sida. L’Unesco pense également à la femme pour sa pratique du sport et la promotion des jeux et sports traditionnels, en adoptant en fin de compte la charte internationale de l’éducation physique et des sports.