Staff technique des Léopards : Pamphile Miyayo remplace Mwinyi Zahira

Jeudi 24 Août 2017 - 17:59

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Il est nommé premier adjoint de Florent Ibenge en équipe nationale de la RDC, sélection A et version Chan, à la suite d'une décision de la Fédération. 

Kinshasa-Les choses sont allées très vite. Juste après l’éviction de Mwinyi Zahira à la tête des Léopards Chan qui ne participeront pas à l’édition 2018 prévue au Kenya pour janvier 2018, la conséquence devrait également être tirée en sélection A où le concerné était jusque-là sélectionneur adjoint. Il fallait, pour la Fécofa, pallier la vacance ainsi constatée à ce poste étant entendu que la sanction infligée à Zahira était sans appel. Après moult tergiversations, c’est finalement sur Pamphile Mihayo Kazembe que la fédération a jeté son dévolu sur proposition du coach principal Jean Florent Ibenge, apprend-on.

Nommé le 24 août, l'ancien joueur des Corbeaux de Lubumbashi, aujourd’hui entraîneur, sera donc aux commandes des Léopards A dans le rôle d’adjoint. C’est sous ce statut qu’il va du reste accompagner la délégation de l’équipe qui quitte la capitale le 26 août pour le Maroc pour entamer la préparation de la double confrontation contre la Tunisie, le 1er et 5 septembre. En outre, en vertu de cette nomination, il lui est également confiée la charge des Léopards/Chan basés à Kinshasa. 

Pamphile Mihayo, tout récemment porté à la tête du staff technique de Mazembe, a déjà dans sa gibecière un titre national en tant que coach. Par ailleurs, le fait d’avoir qualifié son équipe aux quarts de finale de la Coupe des confédérations a considérablement accru son prestige. Il entre ainsi dans le cercle fermé des techniciens du football ayant accepté de porter une double casquette, celle du club et de la sélection. La tâche ne sera sans doute pas facile pour ce jeune entraîneur né en 1976, père de quatre enfants et ancien défenseur du TP Mazembe, qui a tout intérêt à ne pas décevoir la confiance que la Fécofa et les Congolais férus du football lui ont faite. Le match du 1er septembre à Tunis a tout l’air d’un test, ou mieux d’un baptême de feu pour celui qu’on appelle affectueusement « Baba ».  

Alain Diasso

Légendes et crédits photo : 

Miyayo Kazembe

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