Statistiques : la 3e phase du programme de renforcement des capacités statistiques touche à sa fin

Mardi 22 Juillet 2014 - 18:50

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Clôturé le 22 juillet à Brazzaville, l’objectif global de ce programme, qui a duré un an, est de renforcer les capacités statistiques des cadres congolais en la matière, afin de leur donner les capacités nécessaires dans l’élaboration des programmes nationaux de développement

Initié par la Banque africaine de développement (BAD), et piloté par l’Institut national de la statistique (INS), cet atelier organisé à l’attention des directeurs des études et de la planification relevant de plusieurs ministères, des directeurs et autres cadres, a permis d’établir le bilan exhaustif des activités exécutées sur une année. « Il s’agissait de présenter, au niveau des sectoriels, les résultats de ce programme, exécuté dans plusieurs volets par l’INS pendant un an. Lesquels avaient participé à l’exécution des activités, à travers plusieurs composantes entres autres, la comptabilité nationale, le prix, le genre ainsi que les activités d’ordre social », a souligné le responsable des statistiques sociales et pauvreté phase III, Marcel Mbaloula.

Selon le bilan établi à cet étape sur vidéo projecteur, si le programme s’est bien exécuté dans certains volets, dans d’autres secteurs en revanche, le travail n’a pas donné satisfaction au regard du difficile accès d’obtenir les résultats statistiques. Il s’agit, en effet, des données statistiques sur l’emploi au Congo, auprès de l’Office national de l’emploi et de la main d’œuvre (Onemo), lequel peine à fournir les statistiques fiables du fait que la plupart des sociétés employeurs ne lui fournissent pas les données.

Au niveau des entreprises elles-mêmes, le constat a été le même. Ainsi, il a été résolu que la collaboration soit fructueuse entre ces entreprises et l’INS, question de lui fournir les données. « On a constaté aussi qu’il y a pas mal de volets pour lesquels nous n’avons pas eu de statistiques fiables. Au niveau de l’emploi par exemple, nous n’avons pas de statistiques et ça nous pose énormément de problèmes. Il est donc question de réfléchir sur la manière de collecter les données aussi bien dans les administrations publiques que privées car si elles ne nous donnent pas les informations, c’est difficile pour nous d’en avoir », a insisté Marcel Mbaloula.

Toutefois, pour leur permettre l’obtention des données, les organisateurs plaident pour que les entreprises les aident à collecter les données statistiques.

Firmin Oyé

Légendes et crédits photo : 

Clôture de l'atelier de restitution du programme de renforcement des capacités. (photo adiac)